Je poursuis ma lecture de la série Blanche de Jubert avec beaucoup de plaisir.
Si je trouve que Blanche s'efface un peu plus depuis qu'elle est amoureuse et que Gaston prend le devant de la scène, j'ai apprécié cette plongée dans le Paris de 1871.
Une femme poursuit quelqu'un. Elle en meurt. Mais un trésor mythique est retrouvé dans ses mains. Une partie du trésor de Chilpérique dérobé des années plus tôt au cabinet des médailles. Il existe aussi un étrange nautile de fer qui se promène dans le canal Saint-Martin. Et une énigme à base d'hydre et de comtes du crime. La figure maîtresse de ce tome est Mesmser, l'hypnotiseur.
Blanche fait toujours cavalier seul mais avec encore plus de distance qu'auparavant. Peu d'échanges avec Gaston. Et puis Léo, le compère de Gaston est en mission secrète à Londres. C'est peu dire qu'il nous manque. Bref, un tome que j'ai trouvé moins plaisant que le précédent même si les décapités forment de charmantes victimes. L'inspiration est une fois encore celle des grands écrivains du XIXe : l'ombre de Hugo est bien présente.
Bref, un tome où Blanche est étrangère à elle-même, où son histoire d'amour prend forme, où Gaston est très suspect. Des rebondissements, de l'action, des mystères ! Bienvenue dans cette aventure ! Quant à Emilienne, c'est le drame. Elle va être déportée comme communarde.
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