On ne voyait qu'elles sur les bus parisiens ces derniers temps. Belle campagne de pub pour deux expos très très décevantes.
Vaut-il mieux commencer par la pire ? Ou par la moins pire ?
Le moins pire, ce sont les Romanov. Déformation de fan, ça me fait penser à la jolie chanson "Loin du froid de décembre" dans Anastasia. Bon, revenons-en à l'expo.
Le principe est celui de l'étude chronologique des goûts et choix des collectionneurs. Pour chaque figure marquante (Pierre, Catherine, Nicolas...), pour chaque période, un petit assortiment de tableaux. Un peu d'Italie, d'Allemagne, d'Espagne, de France... nos collectionneurs impériaux se font plaisir un peu partout pour remplir les pièces innombrables de l'Ermitage. Alors, certes, pour qui veut voir de beaux tableaux, c'est sympa. Pour qui s'intéresse à l'histoire du goût et des collections, c'est raté car trop lacunaire. Bref, c'est encore une expo qui fait joli mais qui n'apprend pas grand chose.
Alors pour Esterhazy, je préfère vous prévenir, c'est pire. Sélections de quelques tableaux dans les différentes écoles européennes, le principe de l'expo est le même que pour nos tsars russes : des bouts de peintures accumulés. Là encore, pas d'info, cartels minimalistes, juxtaposition d'oeuvres. Sous prétexte de ne pas charger la contemplation, on fait des expo sans fond. Alors oui, un Raphaël, un Cranach, c'est toujours agréable à regarder. Mais ça ne suffit pas. Dommage.
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