Autant l'avouer, j'avais de grosses attentes pour ce dernier roman de la saga de Lewis. Il faut dire que les deux derniers m'avaient charmée. Mais là, grosse déception et agacement.
Un âne et un singe. L'un intelligent et retors. L'autre naïf et sensible. Ils sont amis. Ou du moins, l'âne se met au service de celui qu'il estime si bon qu'il accepte d'être l'ami d'une bête de somme. Et le singe a une idée diabolique : faire passer l'âne pour un lion et dire qu'Aslan est de retour. De là, il installe une tyrannie du lion mythique de Narnia. Or, le dernier roi de Narnia, Tirian compte bien découvrir Aslan puisque son retour se répand comme une traînée de poudre. Avec sa licorne, il se dirige vers le lieu où le lion se montre. Et tombe sur des Calormènes embusqués.
C'est désormais le dernier combat qui commence. Histoire de divinités : Tash et Aslan selon les peuples. Histoire de traîtrise, de soif de pouvoir, de mensonge... Jill et Eustache tombent dans un sacré guêpier.
La fin de Narnia est un crève coeur mais la vraie fin est aussi exaspérante : cette façon de donner l'absolution aux uns et le mépris aux autres, ce manichéisme, encore présent, ce côté naïf...
Bref, ce tome m'a donné pas mal de boutons pendant les derniers chapitres.
Au final, je sors de cette heptalogie déçue. J'ai apprécié le monde imaginaire et ses différents visages mais peu ses héros et ses habitants. Dommage.
Au final, cela me semble très inégal ! Mais du coup, je l'aborderai sans trop d'attente et peut-être que, du coup, je serai surprise ;)
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