Ce titre était sur ma LAL depuis des années quand j'ai découvert qu'il était disponible dans la bibliothèque familiale. Iouri Dombrovski narre ici les affres du système installé par Staline. Roman qui m'a rappelé les aspects de la critique anticommuniste de Soljenitsyne dans Le pavillon des cancéreux, livre marquant s'il en est.
Ici, tout débute avec la trouvaille d'un trésor archéologique. Au musée, Zybine est un collaborateur efficace mais un peu trop bavard hors du travail. Il se réjouit aussi de revoir son amour de jeunesse. Mais la disparition du trésor, l'espionnage et l'emprisonnement de Zybine nous font directement changer de cadre.
La majorité du roman se déroule alors en prison où Zybine est retenu pour des raisons qu'il ignore. Subversion ? Vol ? La résistance du protagoniste et les erreurs des instructeurs sont au centre du propos. S'ajoutent à cela les réminiscences d'une histoire d'amour et une vision de l'histoire du christ tout à fait détonnante pour la Russie de Staline.
Si ce roman est un témoignage intéressant et inspiré de la vie même de l'auteur, conservateur de musée et archéologue qui n'a cessé les allez retours en prison, j'ai trouvé cette écriture très datée. Difficile de se passionner pour cet homme. Difficile d'apprécier toute la portée d'un roman comme celui-ci plus de 20 ans après l'explosion de l'URSS. Et cette faculté de l'inutile ? C'est la faculté de droit qui échoue à faire entendre le bon droit, chacun le déformant à son aise...
Un peu déçue par cette lecture que je n'ai su apprécier à sa juste valeur.
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