Ce roman de Dumas ne ressemble absolument pas à un Dumas. C'est plutôt un roman anglais de la fin du XVIIIe à mes yeux. Pourquoi ?
Déjà parce qu'il y est beaucoup question d'animaux. Que notre héros est un marin qui pratique l'escroquerie. Qu'on se croirait plus dans un roman de piraterie que dans un roman d'aventures... Bref, pas spécialement le genre historico-aventuro-sentimental auquel Dumas m'a habituée.
En 1830, à Paris, une tortue que sa promptitude fera nommer Gazelle, est sauvée de la mort par un noble parisien. Lequel va lui faire rejoindre l'animalerie de son ami Descamps, peintre de son état. Celui-ci possède déjà une grenouille et un petit singe.
Les histoires terribles de ces animaux dans l'atelier d'un peintre (histoires qui finissent souvent assez mal et avec une morale comme : la gourmandise mène à la crise de foie) alternent avec le récit héroïque des aventures du capitaine Pamphile, qui a ramené certaines bestioles du bout du monde.
Celui-ci est un sacré coquin : rusé, fort, habile commerçant, pirate, ... Il touche un peu à tout !
Entre le glacial atelier et les mers du sud, nos narrations se succèdent et se font échos, entre mini drames animaliers et grands drames humains.
Une lecture distrayante mais pas spécialement mémorable pour moi. Un ovni.