L'élégance du Hérisson de Muriel Barbery m'a énormément agacée. Ce roman, connu de beaucoup, est à deux voix : Paloma 12 ans, petit génie suicidaire et Renée, concierge moche et autodidacte. Le principe était intéressant : dénoncer les idées reçues sur Renée et les habitants de la rue de Grenelle. En réalité, cela tourne vite à la caricature. Les de Broglie catholiques et snob. Les Josse, gauche caviar et freudiens. Les divers voisins se trouvent tous engoncés dans leur rôle social et, selon Paloma, gaspillent leur vie comme des poissons dans un bocal.
Paloma cherche donc à saisir les instants précieux (mouvements du monde et pensées profondes) avant de se tuer, seul moyen pour elle d'échapper à la décadence de l'age adulte. Bref, Paloma n'est finalement qu'une adolescente mal à l'aise dans son environnement.
Renée travaille pour des riches qu'elle méprise, parce que quand on est riche, on se doit d'être cultivé. Alors lorsqu'on fait des fautes de français... Renée est une adepte des bibliothèques, elle lit tout ce qui lui tombe sous la main et voue un culte à Tolstoï (comme je la comprends). Mais Renée cache ses connaissances et demeure pour tous une concierge hébétée (histoire de ne pas choquer les attentes des voisins ?). Et puis Renée est amie avec Manuela, femme de ménage aux doigts de fée et au coeur d'or. Les personnages sont attachants, intéressants mais j'ai vraiment trouvé que la première partie du roman (avant l'arrivée d'un nouvel habitant rue de Grenelle) se complaisait dans les stéréotypes. A vouloir faire une critique en règle d'une société, Barbery tombe dans l'extrème inverse. Ses personnages paraissent frustrés : "personne ne le sait mais moi, je suis bien au dessus des autres" et clichés. Agaçant. Un roman qui aurait mérité une utilisation plus subtile de la nuance. Le manichéisme est un peu pesant parfois... Mais sinon le style est agréable et prenant. Il donne envie de relire... et c'est déjà pas mal !
Paloma cherche donc à saisir les instants précieux (mouvements du monde et pensées profondes) avant de se tuer, seul moyen pour elle d'échapper à la décadence de l'age adulte. Bref, Paloma n'est finalement qu'une adolescente mal à l'aise dans son environnement.
Renée travaille pour des riches qu'elle méprise, parce que quand on est riche, on se doit d'être cultivé. Alors lorsqu'on fait des fautes de français... Renée est une adepte des bibliothèques, elle lit tout ce qui lui tombe sous la main et voue un culte à Tolstoï (comme je la comprends). Mais Renée cache ses connaissances et demeure pour tous une concierge hébétée (histoire de ne pas choquer les attentes des voisins ?). Et puis Renée est amie avec Manuela, femme de ménage aux doigts de fée et au coeur d'or. Les personnages sont attachants, intéressants mais j'ai vraiment trouvé que la première partie du roman (avant l'arrivée d'un nouvel habitant rue de Grenelle) se complaisait dans les stéréotypes. A vouloir faire une critique en règle d'une société, Barbery tombe dans l'extrème inverse. Ses personnages paraissent frustrés : "personne ne le sait mais moi, je suis bien au dessus des autres" et clichés. Agaçant. Un roman qui aurait mérité une utilisation plus subtile de la nuance. Le manichéisme est un peu pesant parfois... Mais sinon le style est agréable et prenant. Il donne envie de relire... et c'est déjà pas mal !
je n'ai pas pu le finir. impossible d'expliquer pourquoi, comme si une somme de choses positives donnait un résultat négatif!
RépondreSupprimerMa petite soeur a fermé le livre dès les premiers chapitres.
RépondreSupprimerMoi aussi ce livre ma fortement déplut, hérissé ! J'ai pas aimé
RépondreSupprimerJe garde un très bon souvenir de ce livre qui m'a fait verser quelques larmes à la fin... ;-)
RépondreSupprimerIl m'attend patiemment, je ne suis tjs pas décidé !
RépondreSupprimerDans l'ensemble, les avis sont plutôt tièdes, voire carrément négatifs ... super pour ma LAL à laquelle je ne risque donc pas d'ajouter ce titre. En plus, l'histoire m'attire déjà peu !
RépondreSupprimerAvis quand même assez divergeants : il y a les inconditionnels et les pas convaincus du tout.
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