J'ai renoué avec Ogawa le temps d'une courte lecture. J'ai retrouvé cette ambiance bizarre, un peu malsaine de La grossesse.
La narratrice travaille dans une usine. Elle a la vie d'une jeune fille normale. Un jour, son doigt se fait happer dans une machine. Après cet accident, elle quitte son travail. Une annonce sur un bâtiment change sa vie. Mr Deshimaru cherche une assistance pour la paperasse de son laboratoire. Pas besoin de compétence particulière, il faut faire des étiquettes, des listes, accueillir les personnes. Dans ce laboratoire, Mr Deshimaru fabrique et conserve des spécimens. Le reste de l'immeuble, ancien foyer de jeune fille, est habité par deux vieilles dames et comporte une grande salle de bain. C'est là que le docteur retrouve sa jeune employée et lui offre une paire de chaussures. Ce lieu devient celui de rendez-vous entre les deux protagonistes. C'est un peu le début de la fin... la narratrice nourrit d'étranges sentiments envers le préparateur. Et lui reste très secret et discret.
Un court roman, une nouvelle même qui joue sur l'ambiance et la situation étrange : on ne sait pas bien ce que sont les spécimens, de quand date cette pratique, qui est ce mystérieux Deshimaru etc...
La narratrice travaille dans une usine. Elle a la vie d'une jeune fille normale. Un jour, son doigt se fait happer dans une machine. Après cet accident, elle quitte son travail. Une annonce sur un bâtiment change sa vie. Mr Deshimaru cherche une assistance pour la paperasse de son laboratoire. Pas besoin de compétence particulière, il faut faire des étiquettes, des listes, accueillir les personnes. Dans ce laboratoire, Mr Deshimaru fabrique et conserve des spécimens. Le reste de l'immeuble, ancien foyer de jeune fille, est habité par deux vieilles dames et comporte une grande salle de bain. C'est là que le docteur retrouve sa jeune employée et lui offre une paire de chaussures. Ce lieu devient celui de rendez-vous entre les deux protagonistes. C'est un peu le début de la fin... la narratrice nourrit d'étranges sentiments envers le préparateur. Et lui reste très secret et discret.
Un court roman, une nouvelle même qui joue sur l'ambiance et la situation étrange : on ne sait pas bien ce que sont les spécimens, de quand date cette pratique, qui est ce mystérieux Deshimaru etc...
L'ambiance a l'air bien particulière en effet! Ce n'est pas trop oppressant?
RépondreSupprimerMalgré l'ambiance malsaine qui caractérise en effet les premiers romans de Yoko Ogawa, je crois bien que c'est à partir de L'annulaire que j'ai commencé à ne plus rater les publications de ses romans suivants. L'atmosphère de ses derniers romans, tout en conservant un certain degré d'étrangeté, est devenue plus douce et plus lumineuse.
RépondreSupprimerJe l'ai dans ma PAL ... j'espère que ce n'est pas non plus trop glauque. :/
RépondreSupprimerSi, c'est un peu oppressant mais ce n'est pas désagréable non plus. C'est le genre de livre qui fait se poser quelques questions.
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