Mr Linh vient d'arriver dans un nouveau pays. Après un voyage avec d'autres réfugiés qui fuient leur pays en guerre, après avoir perdu sa famille et son pays, n'ayant pour tout bagage qu'une photographie et une maigre valise, Mr Linh échoue dans un camp d'accueil. Heureusement, il a avec lui sa jolie petite fille, Sang Diu.
Au début, Mr Linh ne sort pas, il a peur. Puis il se décide à parcourir cette ville inconnue. Il fait le tour du paté de maisons, plusieurs fois. Fatigué, il s'assoit sur un banc. Un gros monsieur s'y repose également, Mr Bark. Bavard, ce dernier commence une longue discussion avec ce voisin qui n'y comprend rien. Une étrange amitié, faite de mots incompris et de sensations nait.
Ce court roman se déroule en quelques semaines, on suit Mr Linh dans ses découvertes et on partage ses tristes souvenirs. Un ton simple, quelques mots et beaucoup de pudeur. Voilà ce que je retiendrai de cet exilé. Et le choc des dernières pages. Le bouleversement total de ma compréhension du roman. Mais ça, je vous en laisse la surprise.
En bref, un roman qui m'a beaucoup plu en compagnie d'un vieillard sans repères. Bravo à Mr Claudel pour ce magnifique roman et merci au livre de poche pour cet envoi.
Autant pour moi, je n'avais pas compris la fin du premier coup...^^
RépondreSupprimerCe livre vaut le détour c'est certain !
Un petit bijou que j'offre autour de moi et qui touche à chaque fois !
RépondreSupprimerDepuis le temps que je me dis qu'il faudrait le lire... ;-)
RépondreSupprimerJ'aime énormément les livres de Claudel. Il en sort un nouveau à la rentrée...j'attends !
RépondreSupprimerJ'avais aimé sur le coup mais j'en garde un souvenir super mitigé après coup... je me trouve vraiment bizarre, des fois...
RépondreSupprimerJe n'en garde pas un grand souvenir, ni un bon en fait. J'ai trouvé le livre trop court et l'histoire ne m'avait pas touché.
RépondreSupprimerJe n'ai pas été très touchée car j'ai trouvé le tout trop impersonnel. Et puis, je me doutais de la fin dès les premières pages alors ma lecture en a été un peu gâchée, je pense ... tout me paraissait évident, voire forcé !
RépondreSupprimerSuperbe roman comme très souvent avec Philippe Claudel!
RépondreSupprimerJ'aime le ton que tu emploies pour écrire tes billets :)
RépondreSupprimercontente d'être tombée par hasard sur ton blog, en faisant une recherche sur Blanche ou l'Oubli.
Je comprends qu'il ne puisse pas toucher. Mais cette fin... Un traumatisme.
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