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samedi 12 septembre 2020

Les neiges du Kilimandjaro

Le mois américain est un peu mon occasion de retenter des auteurs qui ne m'ont plu qu'à moitié comme Hemingway - oui, c'est bizarre, je ferai mieux de me concentrer sur ceux qui me plaisent. L'an dernier, je me suis ennuyée dans un roman. Cette année, je suis plutôt contente de ces nouvelles. On y retrouve cette humanité perdue, un peu vide, trop riche en safari ou trop pauvre pendant la guerre, des hommes grossiers, qui viennent des terres, des hommes qui regardent le monde et s'interrogent. Touchante humanité !


Les neiges du Kilimandjaro. Il s'est blessé à la jambe. Il se voit déjà mourir et fait repasser les moments de sa vie. 

Dix indiens. Retour de la fête du 4 juillet, 9 indiens dorment, ivres. Nick, rentre chez lui pour apprendre que sa bonne amie en aime un autre.

La capitale du monde. Madrid, Paco se rêve torero et s’entraîne dans la cuisine. Un faux mouvement et il est mort.

Hommage à la Suisse. Dans un café, une scène entre un voyageur et une serveuse, reprise trois fois. 

L'heure triomphale de Francis Macomber. Ils sont partis à la chasse au lion et l'on comprend très vite qu'il n'a pas tout géré. Sur le pouvoir et la virilité.

Le vieil homme près du pont. Guerre d'Espagne, tous fuient l'ennemi sauf cet homme, inquiet pour les animaux qu'il a abandonné (deux chèvres, un chat et des pigeons).

C'est aujourd'hui vendredi. Les légionnaires boivent un coup après la crucifixion. 

La lumière du monde. A la gare, des prostituées et des hommes attendent le train. Parmi les femmes, l'une d'elle, obèse, fascine le narrateur. 

La fin de quelque chose. Nick et Marjorie pêchent puis il la renvoie. 

Une journée d'attente. Il a de la fièvre. Entre Fahrenheit et Celsius, il voit mieux ne pas se tromper !

Là-haut dans le Michigan. Liz sent qu'elle aime bien Jim. Elle le regarde, elle l'attend. Mais pour Jim, elle n'est qu'un corps. 

Trois jours de tourmente. Bill et Nick boivent, prévoient leur journée de pêche. Nick regrette d'avoir quitté Marjorie. 

dimanche 29 septembre 2019

Le soleil se lève aussi

Voilà un Hemingway qui profite du mois américain pour sortir de ma PAL. C'est un roman qui se passe essentiellement en France et en Espagne de l'entre deux guerres, où l'on suit un groupe d'américains.

Jake Barnes, le héros de ce roman, est un vétéran alcoolique - comme la majorité des personnages de ce livre. Journaliste, on le voit passer de bars en bars, de restaurants en bars à Paris, du côté de Montmartre ou Montparnasse. On y croise Brett, une américaine qui passe de liaison en liaison. Et Bill, Mike et Robert qui lui tournent autour. Paris n'est pas la partie la plus passionnante du roman. Puis on suit la bande aux fêtes de Pampelune où Jake initie ses amis à la corrida. Et tous continuent de picoler. Il y a un peu plus d'action dans le groupe et de belles scènes de campagne et de pêche. 

Le vide et la superficialité de la vie après guerre est très bien rendue. Le souci, c'est qu'on s'ennuie presque autant que les personnages. Et que tous se ressemblent terriblement. Bref, ce n'est pas mon roman favori. Ni mon auteur favori.