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vendredi 25 septembre 2020

Tendre est la nuit

C'est un livre de Fitzgerald dont je disais, par habitude, qu'il était de mes favoris. Mais je n'en gardais qu'un vague souvenir. Alors le mois américain fut l'occasion de le ressortir de la bibliothèque et de le redécouvrir. Je ne sais pas si je le classerais encore dans mes favoris mais j'ai incontestablement passé un beau moment de lecture. 

C'est un roman en trois temps. Le temps de Rosemary, celui de Dick puis celui de Nicole. C'est l'histoire d'un couple. C'est une histoire d'amour et de folie. Une histoire qui s'intéresse à la psychologie. C'est une histoire de riches, entre deux-guerres. Côte d'Azur, Suisse, Paris...

Matisse, deux danseurs, 1937

Rosemary, jeune star de cinéma, est éblouie par les Diver, Dick et Nicole. Elle s'entiche surtout de lui, dont elle tombe amoureuse mais est aussi fascinée par la troublante épouse. Elle les suit à Paris. Ce n'est que restaurants, théâtre et oisiveté élégante. Quelle perfection ! Et pourtant, un soupçon s'insinue : qu'a-pu voir Mrs McKisco chez les Diver pour déclencher un duel ? 

Dick, c'est l'homme parfait, qui fait se sentir chacun à l'aise, le gentleman attentif et doux. Le psychiatre aussi. L'homme qui a charmé une jeune et riche malade, Nicole. Par ses lettres pendant la guerre, il l'aide à se soigner. En l'épousant, il espère la guérir de sa schizophrénie. Le couple parfait voyage en Europe, Nicole fait quelques rechutes, Dick s'installe et monte une clinique. Il aime fêter et boire, un peu trop parfois.

Nicole, l'héritière, la belle, l'étonnante est plus consciente de son environnement et de sa maladie qu'elle n'y parait. Elle voit aussi son mari, objet de tous ses soins et de sa jalousie, devenir peu à peu un homme vulgaire, alcoolique, oisif... dévoré par elle, peut-être.

C'est une histoire d'amour tragique, de passion fusion, une tragédie en trois actes, aux plans dignes d'une caméra. Une histoire des années folles, chez les riches de ce monde, noyée par le luxe, l'argent, les futilités, où l'on se laisse bercer, envouter jusqu'à la noyade. Mélancolique et élégant, à l'image de la plume de Fitzgerald, c'est un roman plus fin qu'il n'y parait, tout en clair-obscur.

mardi 31 mars 2009

La lie du bonheur


La lie du bonheur accompagnait Benjamin Button. Cette nouvelle comme la précédente semblent sortir de derrière les fagots. Un jeune couple vit une année de bonheur et d'amour. Mais une maladie le terrasse et fait de lui un légume. Sa femme veille sur lui. Son meilleur ami vit lui aussi une période difficile avec sa femme, obsédée par la lingerie, les vêtements couteux et les soirées. Ils finissent par divorcer. Et le temps passe et leur laisse des souvenirs heureux, mais le quotidien est bien morne.
Comme je préfère les romans de Fitzgerald à ses nouvelles. Ah, tendre est la nuit...

lundi 30 mars 2009

L'étrange histoire de Benjamin Button


Dimanche, club des théières sur le thème : adaptations cinématographiques. Sans grande originalité (et sans conviction car je n'aime guère lire un livre dont j'ai vu une adaptation ou voir un film dont j'ai lu le livre), j'ai choisi Benjamin. Je commencerai par le film que j'ai vu avant de lire le livre.
A la Nouvelle Orléans, on célèbre l'armistice de 1918. Une femme meurt en accouchant d'un nouveau né que son père abandonne : Benjamin. Celui-ci est un enfant aux traits de vieillards. Il grandit dans une maison de retraite avec sa famille adoptive et rajeunit au lieu de vieillir. Il participe à la guerre 45 sur un cargo. Lorsqu'il revient, la petite fille avec qui il jouait vieillard est devenue une belle jeune fille, lui un fier cinquantenaire. Ils jouent au chat et à la souris. Puis belle histoire d'amour, cliché au possible. Mais le temps éloigne les amoureux, l'une vieillit et l'autre rajeunit... Le tout traité de façon romantico-historico-psychologique. Pas très convaincant !
La nouvelle de Fitzgerald n'est pas du tout traitée sur le même mode. Le thème de la croissance inversée est le même. Mais le ton est beaucoup plus ironique. Benjamin est un vieillard mais contrairement au film, il n'a rien à apprendre, il s'amuse plus avec son grand père qu'avec les enfants de son âge. Il épouse une femme qui aime les hommes mûrs, vite outrée de voir son mari rajeunir. Tout le monde considère qu'il le fait exprès et le gronde de faire son intéressant.
Un film et une nouvelle sans grand lien, seul le thème du rajeunissement est commun. Et chacun de son coté ne présente pas un intérêt dément. Une grande déception et un thème qui aurait mérité d'être plus creusé.

lundi 18 février 2008

La sorcière rousse

Un second (le premier était ) minuscule Fitzgerald chez Folio. Deux nouvelles assez courtes, un peu étranges, entre la normalité routinière, banale et quotidienne et la superstition, le bizarre voire le paranormal.

La coupe de cristal taillé porte le malheur et la désolation à sa propriétaire, une belle femme ayant éconduit son amant mais accepté cette coupe comme cadeau de noces.

La belle Caroline, une sorcière rousse, surgit dans la vie du pauvre Merlin, jeune libraire bien banal. Il l'observe tous les soirs à la fenêtre puis la croise, réalisant des actes fous, à plusieurs moments clés de son existence.

Deux nouvelles sans grand intérêt, hélas ! Retournons à Gatsby !

A venir dès que j'aurai digéré cette lecture : Le nom de la Rose.

dimanche 9 décembre 2007

Une vie parfaite

Vous connaissez Fitzgerald et son fabuleux Tendre est la nuit. Personnellement, je crois que c'est un de mes livres préférés. Ceci dit, il faudrait que je le relise car mes souvenirs datent un peu. Bref, je n'ai pas résisté longtemps à ce petit recueil de (deux) nouvelles. Basil Lee est un garçon populaire dans son lycée depuis qu'il fait partie de l'équipe de foot. En tant que tel, il décide d'être un modèle pour les autres élèves et de les conduire à mener... une vie parfaite. George Dorsey l'invite chez lui pour le réveillon et cette attitude moralisatrice et puritaine lui vaut quelques déconvenues.

Luella Hemple vit une existence divine aux yeux de la bonne société. Mais son mari la lasse, son bébé l'agace et les corvées domestiques lui échappent complètement. Elle décide de quitter son mari mais reste à ses cotés lorsqu'il tombe malade. Aidée par un étrange docteur, l'accordeur, Luella change sa vie.

On retrouve le ton et les thèmes chers à Fitzgerald mais l'on regrette que ces deux textes soient si courts.