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lundi 13 février 2017

Les fleurs bleues

Si vous cherchez un classique qui joue sur les mots, qui délire et se moque, ce Raymond Queneau est pour vous ! 

Dès que le duc d'Auge dort, il rêve de Cidrolin. Dès que Cidrolin s'endort, il rêve du duc d'Auge. Qui rêve et qui vit ? Dès que l'un s'assoupit, on retrouve le quotidien de l'autre. Le duc d'Auge, père de triplettes, bon vivant, entouré de Sthène, son cheval parlant, et d'Onésiphore Biroton, son abbé, questionne. Que sont ces houatures, ces campignes et ces tévé dont-il rêve ? Partageant la passion de Cidrolin pour l'essence de fenouil, notre duc avance allégrement du règne de Louis IX à celui de Charles VII à la Révolution. Sans morale, esprit libre et autoritaire, il ne fait pas bon croiser son chemin. Quant à Cidrolin, il vit sur sa péniche, l'Arche. Il y reçoit parfois ses triplettes et ses gendres. Il n'aime pas les conversations qui tournent en rond. Et il repeint sans cesse son portillon, couvert de graffitis. 

Autant que l'histoire délirante, c'est la langue qui fait tout le charme de ce livre. Les néologismes foisonnent, l'orthographe s'en donne à cœur joie, l'humour et le surréalisme des dialogues ne peuvent que séduire et amuser le lecteur attentif ! 

jeudi 18 juillet 2013

Exercices de style

Praline a lu le livre de Raymond Queneau (récit). 
ça alors ! Devinez qui j'ai vu ? Praline ! Et que faisait-elle ? Elle lisait ! Un livre de Queneau ! (surprise). 
Était-ce Praline ? Que faisait-elle ? Elle dansait ? Elle chantait ? Elle cuisinait ? Ah, non... Elle lisait (hésitations).
J'ai enfin lu Raymond Queneau. Ah, il patientait dans ma PAL depuis des années. Je suis bien contente de l'en avoir extrait (Subjectivité). 
... 
Bref, vous avez compris le principe : Queneau raconte 99 fois la même histoire de façon différente. Quelle histoire ? Oh, une banale rencontre dans un autobus. Un type avec un cou trop long, un chapeau bizarre et un pardessus peu élégant qui n'aime pas se faire marcher sur les pieds.


C'est drôle, c'est fort, c'est extravagant et génial ! A chaque lecture, on se demande si Queneau va s'en sortir avec sa nouvelle contrainte (écrire en vers libres, en loucherbem, au passé simple, etc). Et à chaque fois, on est épaté.