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dimanche 22 mars 2020

Han d'Islande

Je continue le challenge avec Victor Hugo ! Bon, c'est un joli livre d'aventure que celui-ci mais sans grande surprise. Décidément, je n'ai pas beaucoup de classiques de dingue sur ma PAL ! 



Nous sommes en Norvège, auprès d'Ordener, un jeune homme qui se donne pour mission de tuer Han d'Islande et de laver l'honneur de Schumaker, ancien conseiller royal, emprisonné avec sa fille Ethel. Il faut dire qu'Ordener est tombé amoureux d'Ethel et qu'il a connaissance de documents qui pourraient laver son père de l'accusation qui l'a jeté en prison. On le suit dans une aventure à travers la Norvège, à la poursuite du criminel Han d'Islande, connu pour ses meurtres, ses viols, ses rapines et son ours blanc. Il est si maléfique que tous le craignent (ouh, voilà le grand méchant). 
En parallèle, se joue une histoire politique qui vise à se débarrasser définitivement de Schumaker en fomentant une révolte parmi les mineurs et les chasseurs... qui serait sponsorisée par le comte emprisonné. Evidemment, tout cela se termine par des violences, un tribunal et une prison... mais je ne vous dirai pas pour qui !

Pourquoi n'ai-je pas complètement adhéré ? J'ai trouvé le roman ultra manichéen et les personnages pas très intéressants. J'ai eu l'impression de lire un roman feuilleton de Dumas ou Walter Scott avec 15 rebondissements à la minute. J'ai trouvé la forme du roman presque dommage par rapport à ce qu'aurait été la forme théâtrale. 
Ce qui m'a plu ? Les questions autour de la pauvreté et de la révolte. Les questions sur la peine de mort. Les descriptions de paysages, très romantiques et la nuit chez le bourreau.

Un challenge à poursuivre...



vendredi 7 juillet 2017

Lucrèce Borgia

Dernière représentation au Théâtre 14 avec Emmanuel Dechartre, Frédérique Lazarini, Didier Lesour, Marc-Henri Lamande, Louis Ferrand, Hugo Givort, Clément Heroguer, Pierre-Thomas Jourdan, Kelvin Le Doze et Adrien Vergnes. 

Rien de tel qu'un drame de Hugo pour clôturer l'année ! Une pièce portée par de très bons comédiens, mention spéciale à Frédérique Lazarini, même si elle a tendance à en faire un peu trop. Zéro mise en scène, usage intéressant de la musique, heureusement, il y avait des comédiens !

Le drame, vous le connaissez sans doute : Gennaro est un soldat de hasard, qui ne connait pas les siens. Il vit avec des amis qui ont tous perdu un parent par la malice des Borgia. Alors qu'ils sont à Venise, Gennaro et Lucrèce Borgia (masquée et présente comme par hasard) s'entretiennent de la mère disparue de Gennaro. Mais le groupe la reconnait et la nomme à Gennaro.
On passe ensuite à Ferrare, ville de Lucrèce, où nos jeunes gens ont à faire. Gennaro insulte la duchesse et est arrêté. Lucrèce le sauve. Mais elle condamne ses amis. Et tout cela se finit bien mal. Oui, parce que Gennaro n'envisage pas une seconde que Lucrèce s'int
éresse à lui pour d'autres raisons qu'un amour adultère.

Une représentation très chouette, qui sert le drame, qui exagère parfois trop les effets mais te laisse pantelant et questionné. Plutôt bon signe !


dimanche 19 juin 2016

Marie Tudor

J'ai exhumé de ma biblio ce texte de Victor Hugo pour notre joli mois anglais. Il m'a rappelé des souvenirs de cours de littérature sur le théâtre romantique. 

Ça complote grave autour de Marie Tudor. Il faut dire que son amant fait tomber toutes les têtes aristocratiques d'Angleterre. Du coup, le reste de la noblesse se ligue contre lui. Ce Fabiano Fabiani sent bien le vent tourner et a monté son propre complot... Mais quand la reine s'apprend trahie, elle ne tarde pas à condamner le beau napolitain. 

Cette pièce nous montre, plus qu'une reine, une femme amoureuse, prête à pardonner, presque prête à abandonner sa couronne pour un infidèle. Ce n'est certainement pas la meilleure pièce de Hugo même s'il vise à l'excellence d'un Shakespeare. Il y a finalement assez peu d'émotions ou d'intrigue, ça tourne vite au vaudeville plus qu'au drame. La langue même reste en dessous de ce qu'on attendrait de l'auteur.