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mardi 6 mars 2012

Hunger Games 3: Mockingjay


Attention, cet article peut contenir des spoilers !
Rien ne va plus à Panem : après le sauvetage de Katniss et des tributs rebelles prisonniers de l’arène, la révolution contre le président Snow et le capitole a gagné quasiment tous les districts. Le district 12 a été rasé, et Katniss et les survivants du 12 se sont réfugiés dans le district 13, pour enfin prendre part réellement au mouvement dissident. Mais contrairement à ses attentes, on ne demandera pas à Katniss de continuer à se battre sur le terrain, mais plutôt de livrer bataille sur le front médiatique : elle est désormais le « geai moqueur », l’emblème de la révolution. C’est elle que les foules suivent, elle qui les inspire, leur donne le courage de se battre.
Au fil des dénouements, Katniss va se rendre compte qu’elle n’est qu’une fois de plus un pion sur l’échiquier, contrôlé par Snow d’un côté, et les instigateurs de la révolution de l’autre. Forcément, elle va alors s’échapper pour n’en faire une nouvelle fois qu'à sa tête, et changer le cours de la révolution et l'histoire de Panem à jamais.
Le troisième et dernier tome des Hunger Games réussit à surfer sur la vague des deux précédents, et à nous tenir accrochés jusqu’à la fin. Pourtant, on sent comme un essoufflement, un ralentissement du rythme. On est bien loin de la surprise et des découvertes du premier tome. A côté de cela, cependant, on plonge de plus en plus profond dans l’esprit des personnages, jusqu’à découvrir leurs côtés les plus sombres, voire sordides…
Un tome plus noir, plus psychologique, donc, qui vient conclure une série que je ne regrette pas d’avoir commencé ! Merci Praline :)


Le complément de Praline :
J'ai été beaucoup moins transportée par ce tome que par les précédents, je vous préviens.
Je trouve que Katniss et ses phases dépressives ne vont pas ensemble, que c'est un trait presque étranger au personnage, notamment au début de ce tome. D'un seul coup, Gale devient presque insignifiant. Tout un chacun vivote. Bref, c'est aussi fade que la vie dans ce fameux district 13.
Quant à ce que devient Peeta, c'est à la limite de l'atroce...
Enfin, les quelques phases d'action sont de moins en moins crédibles à mesure que le bouquin avance. Et l'héroïsme de Katniss ne semble jamais trouver ses limites. 
Les pages finales ne sont pas non plus transportées par l'espoir. Bref, c'est un tome noir, déprimant, politique et qui colle assez mal avec les précédents...




Le premier épisode
Le second

lundi 5 mars 2012

Hunger Games – Tome 2 : Embrasement

Cher internaute, si tu n’as pas lu le premier tome de la série et qu’il est bien présent sur ta PAL, marque cette honorable page dans te favoris et reviens-y une fois cette tâche accomplie (ouais, en gros, spoiler alert…)

La série de Suzanne Collins arbore des titres dignes de Twilight, me direz-vous !

A la différence près que l’embrasement dont il est sujet ici n’a pas lieu dans le cœur d’une jeune fille s’amourachant de jeunes garçons bien trop pâles pour être honnêtes, mais d’une population entière exaspérée par le régime tyrannique qu’elle subit depuis près de 75 ans. Moi, ça me motive plus :p

C’est donc sur fond de révolte populaire qu’on retrouve Katniss, notre héroïne. Et affirmer qu’elle n’est pas étrangère au mouvement qui anime la population ne serait que peu dire ! Tout ça parce qu’elle a osé tenir tête au Capitole devant le pays entier…

C’est donc sous une pression extrême que la jeune fille va entamer sa tournée de la victoire, en compagnie de Peeta, qui précède les 75e Hunger Games, les jeux de l’expiation, qui seront encore bien plus cruels que les précédents… Et au moment où on l’attend le moins, la vie de Katniss va basculer de façon tout à fait inattendue. Je n’en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir, mais difficile de lâcher le livre à partir de ce moment-là !

Autant vous le dire tout de suite : on passe un très, très bon moment en compagnie de ces héros qui restent bien eux-mêmes (Cinna, tu es mon héros !). Si de ce côté, ça ne se renouvelle pas beaucoup, le ton de ce second opus est radicalement différent. La trame tissée d’intrigues politiques, de jeux de pouvoir et d’amours cachées et défendues rend l’histoire plus grave. Rassurez-vous, le livre comporte aussi son lot de scènes mémorables et cocasses. Et puis l’univers du livre est toujours aussi convaincant, et la mise en scène de Suzanne Collins est digne d’une pièce de théâtre.

Si vous avez aimé le premier, ruez-vous sur le second !


Le petit mot de Praline :
Je crois que je me suis encore plus pris au jeu de ce tome que du précédent. Il prenait une véritable profondeur et une dimension stratégique et politique bien plus marquée. 
Comme le signale L'Amoureux, le retournement de situation est drôlement bien fichu et le suspense reste intact. Il y a un dynamisme dans cette série, je ne vous dis que ça !
Par contre, Katniss sentimentale... bof, bof... Peeta ou Gale, ça sonne un peu faux. 
Des nouveaux personnages, des défis encore plus fous, S. Collins n'en finit pas de nous mener par le bout du nez. Et on en redemande !


La suite est ici

samedi 25 février 2012

Hunger games

Katniss est une jeune fille de seize ans. Elle vit dans le District Douze, la plus délaissée des régions vassales du Capitole, centre du monde post-apocalyptique dans lequel elle vit. Il faut dire que comparé aux Districts 1 et 4 qui fournissent la capitale en produits de luxe et fruits de mer, le Douze est logé à bien mauvaise enseigne : l’industrie du coin, c’est le charbon, et l’air est empli de sa poussière. Alors Katniss se débrouille comme elle peut, et nourrit sa famille en chassant dans la forêt normalement interdite aux habitants, à cause des dangers qu’elle présente.

Au Capitole, le président Snow règne sur les districts d’une main de fer. Ses pacificateurs sont partout, et tous les moyens sont bons pour rappeler aux habitants des districts qui décide des règles du jeu. C’est d’ailleurs littéralement ce qu’il se passe tous les ans, lors de la Moisson. Devant les caméras, un jeune homme et une jeune fille de chaque district sont tirés au sort pour participer aux Hunger Games. Des jeux biens singuliers, qui prennent place dans une arène close, éloignée de tout, et où il ne peut y avoir qu’un seul survivant, un seul vainqueur. Et je vous le donne en mille : cette année-là, c’est la petite sœur de Katniss qui est tirée au sort. Elle ne fera ni une ni deux, et se portera volontaire à se place. Le décor est planté, les jeux peuvent commencer !

"Suspense" est sans doute le mot qui décrit le mieux ce livre de Suzanne Collins qui se dévore sans difficultés. L’auteur nous mène de rebondissement en rebondissement, et l’on a bien du mal à décrocher des 200 dernières pages. L’atmosphère est tantôt malsaine, tantôt légère, jamais creuse… Le scénario est très bien monté, on croit avec effroi à ce système où la télé-réalité et les médias ont tout corrompu. Les personnages principaux sont également assez réussis : tout en relief, on ne peut rester indifférent à ces gladiateurs improvisés livrés à eux-mêmes, forcés à réveiller leurs instincts les plus primitifs malgré eux…

On pourrait entamer une réflexion de fond sur le scénario, et les déviances du système actuel qu’il pointe. On pourrait aussi s’arrêter de lire et se rendre compte que l’on prend certainement autant de plaisir à suivre les Hunger Games que les habitants du Capitole si avilis. Cela m’est arrivé à quelques reprises. Mais je n’irai pas plus loin dans cette direction : Hunger Games est avant tout un très bon livre, qui ne cherche pas à vous culpabiliser mais à vous tenir en haleine, et je vous le recommande vivement !


Le commentaire de Praline :
Terminé lundi dernier aux heures tardives du petit matin, j'ai littéralement été happée par cette lecture. Certes, j'avais tendance à me sentir voyeuse mais jamais je n'ai pu lâcher le roman. 
Notons également que les caractères des personnages, notamment Peeta et Katniss sont bien étudiés et donnent envie de dévorer la suite. Cette fille du feu est une vraie survivante, et elle aura besoin de tous ses atouts dans l'arène. Par contre, elle reste ou tente de rester humaine, de ne pas se laisser embarquer par le système de violence et de haine. Et pourtant...
Palpitant !


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