lundi 31 décembre 2007
Le monde du fleuve
...est un roman de SF de Farmer que l'on m'a conseillé au diner livres échanges. Le héros en est le célèbre aventurier Richard Burton qui est bien étonné de ressuciter sur les bords d'un long fleuve en compagnie de la totalité des êtres humains ayant peuplé la terre. Des mini communautés s'organisent et réapprennent l'usage du silex. Or, ce monde n'est pas la terre : pour se nourir, les hommes déposent leur "graal" (sorte de petit conteneur) dans des tables de pierre et obtiennent ainsi de quoi manger, fumer, boire et "rêver"... Cela pourrait être idyllique si ce n'était ennuyeux et si les hommes ne se battaient pas pour leurs territoires, ne tentaient de soumettre les autres ou de découvrir la raison et les acteurs de cette nouvelle vie. Burton se lance à la recherche des sources du fleuve avec sa fine équipe qui comporte, entre autres, Alice (qui inspira L. Carrol) comme une Néandertalien ou un extraterrestre... Aventure assez palpitante. Il me tarde de découvrir la suite !
Publié par
Praline
à
02:49
2
mot(s) doux
Libellés :
Amérique,
Farmer (Philip José),
lecture,
mauvais genre,
roman
vendredi 28 décembre 2007
Libellés
Petits travaux ici pour un peu plus de détails dans les genres des lectures... "mauvais genre" n'est pas une appréciation mais contient les genres mal considérés comme SF et polars. Le reste du tri est géographique (plus ou moins).
Le guide galactique
Ce roman de Douglas Adams est le premier tome de la saga H2G2. Voilà de la SF qui fait rire à chaque ligne et qui joue sur l'improbabilité des événements.
Arthur Accroc vient de voir sa maison se faire démolir quand, quelques minutes plus tard, c'est la terre qui est rasée. Dans les deux cas, celles-ci se trouvaient sur le chemin d'une autoroute. Heureusement pour Arthur, il est accompagné de Ford Escort, citoyen de Betelgeuse et rédacteur du guide galactique. Les voilà donc à bord d'un vaisseau qui les a pris en stop, puis d'un second vaisseau tout à fait fou avec un générateur d'improbabilité. Enfin, ils d'atterrissent sur Mégrathmoilà, planète dévolue à la création de planètes sur mesure.
Aventure délicieusement drôle, le guide galactique m'a donné envie de lire la suite et de découvrir le vaste univers.
Et si certains se posent encore la question : la réponse est 42.
Arthur Accroc vient de voir sa maison se faire démolir quand, quelques minutes plus tard, c'est la terre qui est rasée. Dans les deux cas, celles-ci se trouvaient sur le chemin d'une autoroute. Heureusement pour Arthur, il est accompagné de Ford Escort, citoyen de Betelgeuse et rédacteur du guide galactique. Les voilà donc à bord d'un vaisseau qui les a pris en stop, puis d'un second vaisseau tout à fait fou avec un générateur d'improbabilité. Enfin, ils d'atterrissent sur Mégrathmoilà, planète dévolue à la création de planètes sur mesure.
Aventure délicieusement drôle, le guide galactique m'a donné envie de lire la suite et de découvrir le vaste univers.
Et si certains se posent encore la question : la réponse est 42.
Publié par
Praline
à
14:24
11
mot(s) doux
Libellés :
Adams (Douglas),
Amérique,
lecture,
mauvais genre,
roman
jeudi 27 décembre 2007
Le périple de Baldassare
Ce roman d'Amin Maalouf constituait le dernier titre à lire de mon challenge ABC 2007. Autant le dire tout de suite, je termine sur une note agréable et j'ai bien envie de recommencer un petit challenge pour 2008. La liste en est encore incomplète mais elle sera essentiellement constituée de livres de ma PAL. Concernant le challenge, je suis contente d'y avoir participé parce que 1) ça a (un peu) dépoussiéré ma PAL 2) j'ai découvert les livres de 26 auteurs que je n'avais jamais lus 3) je relirai volontiers Asimov, Berberova, Christensen, Duby, Kipling, Maalouf, Nodier, Osorio, Steinbeck et Tunstrom 4) je donnerai certainement une deuxième chance à Etxebarria, Gracq, Huston, Irving, Vallès et Wharton.
Pour en revenir à ma dernière lecture, Baldassare est un marchand installé en Orient. Peu avant l'année 1666, il part avec ses neveux à la recherche d'un livre mystérieux qui lui permettrait d'échapper à la destruction universelle prévue en cette "année de la bête". Son voyage à Constantinople lui réserve cependant bien des surprises : celles de l'amour et de ses illusions, celles des poursuites, des traitres et des faux prophètes mais aussi des rencontres et des amitiés, des hommes généreux et justes. L'année 1666 va le voir naviguer, marcher, s'enfuir, parcourir les contrées fabuleuses de Smyrne et de Constantinople, passer par Gènes, sa patrie d'origine, visiter Londres, mettre un pied à Lisbonne ou à Amsterdam. Se confiant dans quatre cahier successifs, Baldassare s'interroge sur sa foi et sur les excès qu'il observe. Un roman historique très sympathique.
Pour en revenir à ma dernière lecture, Baldassare est un marchand installé en Orient. Peu avant l'année 1666, il part avec ses neveux à la recherche d'un livre mystérieux qui lui permettrait d'échapper à la destruction universelle prévue en cette "année de la bête". Son voyage à Constantinople lui réserve cependant bien des surprises : celles de l'amour et de ses illusions, celles des poursuites, des traitres et des faux prophètes mais aussi des rencontres et des amitiés, des hommes généreux et justes. L'année 1666 va le voir naviguer, marcher, s'enfuir, parcourir les contrées fabuleuses de Smyrne et de Constantinople, passer par Gènes, sa patrie d'origine, visiter Londres, mettre un pied à Lisbonne ou à Amsterdam. Se confiant dans quatre cahier successifs, Baldassare s'interroge sur sa foi et sur les excès qu'il observe. Un roman historique très sympathique.
Publié par
Praline
à
12:20
8
mot(s) doux
Libellés :
challenges et défis,
Europe et méditerranée,
lecture,
roman
lundi 24 décembre 2007
dimanche 23 décembre 2007
Casse-Noisette
...est certainement l'un des plus beaux ballets que j'aie vus. La scène de l'opéra Bastille accueillait des décors époustouflants, un corps de ballet brillant et scintillant qui enchantait, une ambiance onirique se dégageait.
A Noël, la jeune Clara reçoit un pantin, Casse-Noisette qui l'emmène dans un monde merveilleux, peuplé de jolis flocons, de rats et de chauve-souris menaçants, de danseurs de tous horizons. Clara tourbillonne dans le bal avant de s'éveiller et de serrer son joujou dans ses bras.
Education européenne
Romain Gary est décidément un auteur que j'aime et dont je ne me lasse pas. Après son style "Ajar", j'ai eu envie de retrouver le Gary de la guerre et de la résistance. L'intrigue de ce roman se déroule en Pologne entre 1942 et la libération. Janek est un enfant laissé dans une cachette au coeur de la forêt. Son père lui ordonne de s'y dissimuler jusqu'à la chute des Allemands. Mais la forêt est peuplée de maquisards qui ne tardent pas à intégrer Janek dans leur actions. Description des horreurs de la guerre et de la bassesse des hommes, ce livre montre aussi la beauté de la liberté et la grandeur des amitiés, des idées, des relations humaines... Janek va croiser Zosia et découvrir l'amour, Dobranski qui écrit des contes patriotiques, la musique qui émerveille son coeur...
Un roman initiatique où il neige magnifiquement.
Publié par
Praline
à
16:45
5
mot(s) doux
Libellés :
Gary (Romain),
lecture,
littérature française,
Mes très aimés,
roman
Expo parisiennes
Encore une semaine chargée pour ne pas rater toutes les expositions qui terminent début janvier. Biedermeier au Louvre : petite expo de design viennois des années 1830, sympathique mais pas indispensable qui regroupe de jolis meubles et quelques objets.
Le royaume de Bénin au quai Branly nous dévoile les productions artistiques de cet empire qui règne essentiellement entre les XIIIe et XVIIIe siècles. Des oeuvres très sympathique mais des explications très restreintes.
Huysmans au musée Gustave Moreau n'est pas vraiment une expo intéressante. Elle se contente de mettre en parallèle les applaudissements ou les critiques du romancier devant les oeuvres de Moreau et cela est pretexte à montrer quelques dessins. Par contre, il faut y aller pour les peintures de Moreau, dans le simple cadre de cette maison-musée parce qu'elles sont à la fois oniriques et inquiétantes, fascinantes et effrayantes.
Le royaume de Bénin au quai Branly nous dévoile les productions artistiques de cet empire qui règne essentiellement entre les XIIIe et XVIIIe siècles. Des oeuvres très sympathique mais des explications très restreintes.
Huysmans au musée Gustave Moreau n'est pas vraiment une expo intéressante. Elle se contente de mettre en parallèle les applaudissements ou les critiques du romancier devant les oeuvres de Moreau et cela est pretexte à montrer quelques dessins. Par contre, il faut y aller pour les peintures de Moreau, dans le simple cadre de cette maison-musée parce qu'elles sont à la fois oniriques et inquiétantes, fascinantes et effrayantes.
Secret de famille
Avant dernier livre de mon challenge ABC. Peut-être parviendrais-je à voir le bout de cette petite liste ?! Ce roman d'Irène Frain n'est pas tout à fait dans mes goûts littéraires mais je me suis laissée prendre au jeu de cette famille. Le pilier de cette histoire est Marthe Monsacré, maîtresse de Rodolphe mais femme d'Hugo, les deux frères aux regards si différents. Marthe est issue de rien et se batit un empire de terres et de moulins à force d'exigence et de rigueur. Femme silencieuse, elle est haïe de ses concitoyens admiratifs. De son mariage naissent Lambert et Elise qui, alliés ou ennemis, héritent du formidable caractère des Monsacré. Histoires familiales tortueuses et haineuses entre le début du siècle et les années cinquante, cette saga est prenante, les personnages en sont nombreux et les cancans du village ajoutent à la fascination qu'exerce les Monsacré.
Publié par
Praline
à
16:03
0
mot(s) doux
Libellés :
challenges et défis,
Frain (Irène),
lecture,
littérature française,
roman
jeudi 20 décembre 2007
L'angoisse du roi Salomon
Jean est taxi. Un jour, Monsieur Salomon monte dans son véhicule. C'est ainsi que Jean découvre S.O.S. Bénévoles, association qui vient en aide aux désespérés, et propose son aide. Monsieur Salomon, 80 ans et roi du prêt-à-porter, accepte son aide pour les courses urgentes. Jeannot découvre alors un monde de "mouettes engluées dans le mazout". Jean veut rendre le monde plus léger, bricole et se nourrit du dictionnaire. Il vit avec Chuck et Tong, philosopheurs et s'attache à Monsieur Salomon et son fameux humour juif. Lors d'une de ses livraisons, il rencontre une ancienne chanteuse réaliste, Cora Lamenaire. Il tente alors de l'aider pour aider le monde en général...
Roman sur l'âge et la soif de vivre, sur le temps que l'on rattrape, que l'on cherche à gruger. Roman parisien entre aujourd'hui et l'entre deux guerres. Roman aux personnages proches de Piaf et au parler simple, familier, au fil des pensées, parfois déroutant. Ce style si différent des oœuvres signées sous le nom de Gary. Voilà, Emile Ajar, c'est presque fini, il ne me reste que Pseudo... Entre la vie devant soi, Gros-Calin et L'angoisse du roi Salomon, on retrouve cette même ambiance simple, un monde populaire qui va mal mais que le héros transforme.
Publié par
Praline
à
10:35
3
mot(s) doux
Libellés :
Ajar (Emile),
lecture,
littérature française,
Paris,
roman
lundi 17 décembre 2007
Pêcheur d'Islande
Merci à Morwenna qui en a si bien parlé et m'a donné envie d'y plonger. (et là c'est mon bateau qui me manque tant).
Loti raconte la vie d'une communauté de pêcheurs bretons qui partent chaque été en Islande. Là, ils passent la saison à pêcher. Histoire très touchante, personnages attachants et surtout description d'une Bretagne et de la mer dans leur beauté et leur sauvagerie. Il y a Sylvestre, jeune pecheur recruté par l'armée, Gaud la jeune fille qui attend son époux, Yann le marin massif mais doux qui fait tourner les têtes. Sensible et poétique, ce roman est magnifique. A découvrir.
Loti raconte la vie d'une communauté de pêcheurs bretons qui partent chaque été en Islande. Là, ils passent la saison à pêcher. Histoire très touchante, personnages attachants et surtout description d'une Bretagne et de la mer dans leur beauté et leur sauvagerie. Il y a Sylvestre, jeune pecheur recruté par l'armée, Gaud la jeune fille qui attend son époux, Yann le marin massif mais doux qui fait tourner les têtes. Sensible et poétique, ce roman est magnifique. A découvrir.
Publié par
Praline
à
01:54
2
mot(s) doux
Libellés :
lecture,
littérature française,
Mes très aimés,
roman
Mon deuxième diner-livres-échanges
Deuxième diner livres échanges ce jeudi. J'avais amené Tous ces mondes en elle, 53 cm de Bessora, Lady Susan et Un certain sourire de Sagan. Je suis repartie avec Kafka sur le rivage, Passer l'hiver, un Giroud et un Le Clézio.
84, Charing cross road
J'ai lu beaucoup de critiques sur ce livre d'Hélène Hanff. La plupart étaient élogieuses mais quelques voix clamaient leur ennui. Ce bouquin retrace la correspondance entre une librairie de Londres et un écrivain de New-York entre 1949 et 1969. Helène cherche des éditions particulières ou des auteurs non édités (ou mal édités) aux USA. Elle s'adresse donc à cette librairie et tisse bientot avec les différents membres des relations amicales. Elle leur envoie des colis alimentaires aux périodes de rationnement. Elle reçoit de beaux livres qui ne la satisfont pas toujours. Son interlocuteur privilégié est Frank Doel dont elle découvre peu à peu la famille. Ce livre est plaisant mais pas indispensable. Il fait rêver les livrophiles qui imaginent l'intérieur du 84 charing cross road. L'objet-livre y est bien décrit, apprécié et donne envie de balancer l'édition de poche qui l'édite ;). Helene n'est pas un personnage très agréable, son humour et son snobisme m'ont souvent paru surfaits. Et surtout, cette correspondance est très courte et laisse de grandes zones d'ombre. Cela reste une relation commerciale mais guère amicale... Un peu déçue donc.
Publié par
Praline
à
01:24
6
mot(s) doux
Libellés :
Amérique,
Europe et méditerranée,
lecture,
roman
dimanche 16 décembre 2007
L'élégance du hérisson
L'élégance du Hérisson de Muriel Barbery m'a énormément agacée. Ce roman, connu de beaucoup, est à deux voix : Paloma 12 ans, petit génie suicidaire et Renée, concierge moche et autodidacte. Le principe était intéressant : dénoncer les idées reçues sur Renée et les habitants de la rue de Grenelle. En réalité, cela tourne vite à la caricature. Les de Broglie catholiques et snob. Les Josse, gauche caviar et freudiens. Les divers voisins se trouvent tous engoncés dans leur rôle social et, selon Paloma, gaspillent leur vie comme des poissons dans un bocal.
Paloma cherche donc à saisir les instants précieux (mouvements du monde et pensées profondes) avant de se tuer, seul moyen pour elle d'échapper à la décadence de l'age adulte. Bref, Paloma n'est finalement qu'une adolescente mal à l'aise dans son environnement.
Renée travaille pour des riches qu'elle méprise, parce que quand on est riche, on se doit d'être cultivé. Alors lorsqu'on fait des fautes de français... Renée est une adepte des bibliothèques, elle lit tout ce qui lui tombe sous la main et voue un culte à Tolstoï (comme je la comprends). Mais Renée cache ses connaissances et demeure pour tous une concierge hébétée (histoire de ne pas choquer les attentes des voisins ?). Et puis Renée est amie avec Manuela, femme de ménage aux doigts de fée et au coeur d'or. Les personnages sont attachants, intéressants mais j'ai vraiment trouvé que la première partie du roman (avant l'arrivée d'un nouvel habitant rue de Grenelle) se complaisait dans les stéréotypes. A vouloir faire une critique en règle d'une société, Barbery tombe dans l'extrème inverse. Ses personnages paraissent frustrés : "personne ne le sait mais moi, je suis bien au dessus des autres" et clichés. Agaçant. Un roman qui aurait mérité une utilisation plus subtile de la nuance. Le manichéisme est un peu pesant parfois... Mais sinon le style est agréable et prenant. Il donne envie de relire... et c'est déjà pas mal !
Paloma cherche donc à saisir les instants précieux (mouvements du monde et pensées profondes) avant de se tuer, seul moyen pour elle d'échapper à la décadence de l'age adulte. Bref, Paloma n'est finalement qu'une adolescente mal à l'aise dans son environnement.
Renée travaille pour des riches qu'elle méprise, parce que quand on est riche, on se doit d'être cultivé. Alors lorsqu'on fait des fautes de français... Renée est une adepte des bibliothèques, elle lit tout ce qui lui tombe sous la main et voue un culte à Tolstoï (comme je la comprends). Mais Renée cache ses connaissances et demeure pour tous une concierge hébétée (histoire de ne pas choquer les attentes des voisins ?). Et puis Renée est amie avec Manuela, femme de ménage aux doigts de fée et au coeur d'or. Les personnages sont attachants, intéressants mais j'ai vraiment trouvé que la première partie du roman (avant l'arrivée d'un nouvel habitant rue de Grenelle) se complaisait dans les stéréotypes. A vouloir faire une critique en règle d'une société, Barbery tombe dans l'extrème inverse. Ses personnages paraissent frustrés : "personne ne le sait mais moi, je suis bien au dessus des autres" et clichés. Agaçant. Un roman qui aurait mérité une utilisation plus subtile de la nuance. Le manichéisme est un peu pesant parfois... Mais sinon le style est agréable et prenant. Il donne envie de relire... et c'est déjà pas mal !
Publié par
Praline
à
21:19
7
mot(s) doux
Libellés :
Barbery (Muriel),
lecture,
littérature française,
roman
Extrémement fort et incroyablement près
Ce livre de Safran Foer a été lu par beaucoup de blogueurs. J'imagine que c'est pour cela que la couverture m'a tout de suite dit quelque chose. Posé sur une table de la bibliothèque avec d'autres "nouveautés", il a vite rejoint mon sac. Et je ne le regrette pas ! Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas touchée ainsi. Il m'a donné envie de rire, de pleurer. Il m'a rappelé un de mes coups de coeur d'ado : le mystère de la patience de Gaarder (lisez-le ! lisez-le!). Le ton n'est pourtant pas sentimentaliste mais l'histoire d'Oskar ne peut pas laisser indifférent. Son papa, Thomas, est mort dans les tours jumelles, un certain 11 septembre. Depuis, Oskar refuse de faire son deuil et cherche son papa. Il poursuit un jeu de piste initié par Thomas Schell avant sa mort et cherche du sens dans chaque événement quotidien, invente des machines incroyables et correspond avec Stephen Hawking. Oskar erre dans tous les quartiers de New-York pour retrouver une serrure car il a trouvé, dans les affaires de son père, une clef dans une enveloppe marquée "Black".
Parallélement, le grand-père d'Oskar dévoile son passé au travers de lettres écrites à son fils. Thomas Schell, père de Thomas Schell, a fui en apprenant que sa femme attendait un enfant. Scuplteur qui a perdu ses mots, il n'a de relation avec le monde qu'au travers d'un petit cahier où il note ses besoins.
Dévoré le week-end dernier, je n'ai pu en parler sur le coup car le choc était trop fort. Je ne savais pas trouver les mots et encore maintenant je ne sais comment retranscrire la beauté de ce livre, sa force et l'émotion qui s'en dégage. N'hésitez pas à vous faire votre propre idée sur la question si vous croisez ce livre.
Parallélement, le grand-père d'Oskar dévoile son passé au travers de lettres écrites à son fils. Thomas Schell, père de Thomas Schell, a fui en apprenant que sa femme attendait un enfant. Scuplteur qui a perdu ses mots, il n'a de relation avec le monde qu'au travers d'un petit cahier où il note ses besoins.
Dévoré le week-end dernier, je n'ai pu en parler sur le coup car le choc était trop fort. Je ne savais pas trouver les mots et encore maintenant je ne sais comment retranscrire la beauté de ce livre, sa force et l'émotion qui s'en dégage. N'hésitez pas à vous faire votre propre idée sur la question si vous croisez ce livre.
Publié par
Praline
à
16:07
9
mot(s) doux
Libellés :
Amérique,
Foer (Jonathan Safran),
lecture,
Mes très aimés,
roman
Tannhäuser
Tannhauser est un opéra de Wagner que j'ai eu la chance de voir en compagnie d'Ikastor et de Marie. Il conte l'histoire du pauvre Tannhäuser, ensorcelé par Vénus. Après avoir vécu avec elle, il tente de rejoindre le monde humain mais la déesse le maudit et lui jure qu'il ne sera jamais plus accepté. Tannhäuser regagne tout de même la Cour où il était troubadour où il est accueilli avec joie, surtout par Elisabeth. Cette dernière aime et est aimée de Tannhaüser. Lors d'un concours poétique, Wolfram adore l'amour spirituel tandis que Tannhäuser préfère l'amour charnel. D'un geste, il condamne Elisabeth. Il est alors chassé et doit partir en pélerinage à Rome pour expier son séjour avec Vénus. Le pape lui refuse le pardon. Tannhauser revient alors près de la Cour et cherche à retrouver Vénus. Mais Elisabeth expirante fait le voeu qu'il soit pardonné... Tannhauser n'a alors plus de raison de craindre l'enfer. Un bel opéra sur l'amour spirituel et l'amour charnel. Une mise en scène plus que réduite (grèves toujours). Un orchestre formidable et de belles voix. Un beau spectacle.
samedi 15 décembre 2007
Les amis des amis
Dans la même collection que Papini, voici un Henry James qui touche au fantastique. Moins épatant que mon premier emprunt mais chouette aussi. Une collection toujours aussi agréable à lire.
Au menu : Les amis des amis. Une dame et un homme ont tous deux vu un de leurs parents leur apparaître au moment de mourir. Pour cet épisode singulier, ils sont amenés à entendre parler l'un de l'autre mais un mauvais destin les écarte sans cesse. La fiancée du jeune homme, amie de la dame, souhaite les mettre en rapport mais sa jalousie l'emporte. Quand elle annule le rendez-vous, elle est bien loin d'imaginer qu'elle y perdra deux amis.
Owen Wingrave souhaite arrêter sa formation militaire et se déclare pacifiste. Pour écarter l'accusation de lacheté, il se livre à une expérience fantastique.
La vie privée montre un groupe d'amis londoniens à la montagne. Au sein de la joyeuse compagnie, une actrice formidable et son époux, un couple d'aristocrates, un écrivain célèbre et notre narrateur. Mrs Adney, la brillante comédienne découvre que Lord Mellifont a un étonnant secret tandis que le narrateur surprend les mensonges de l'écrivain. Une belle nouvelle sur le thème du double.
Publié par
Praline
à
13:52
2
mot(s) doux
Libellés :
Europe et méditerranée,
James (Henry),
lecture,
mauvais genre,
nouvelles
vendredi 14 décembre 2007
Il était une fois...
Comment motiver un jeune homme de 22 ans de sorte qu'il vous accompagne voir le dernier Disney ?
- Ne dites pas "On va voir Il était une fois, dis, dis !?" (façon petite fille) mais plutôt "Enchanted passe au ciné, ça te dit?"
- Evitez de dire que la princesse est trop mimi avec ses yeux de biche et que sa robe est épatante mais focalisez plutot son attention sur la beauté de l'actrice principale.
- Ne vous exclamez pas que vos petites cousines ont adoré mais simplement que les critiques sont unanimes.
- Arrivez légérement en retard, au moment de la fin des bandes annonces, qu'il ne s'étonne pas de l'âge moyen du public ou préférez une séance en semaine, tôt le matin ou tard le soir.
- Enfin, laissez-le râler un peu devant le dessin animé et appréciez quand il éclate de rire devant les performances du petit écureuil.
Bref, Le dernier Disney est sympathique, plein d'humour et d'auto-dérision. Déposez une princesse à Manhattan et elle enchantera vos journées. On retrouve du Blanche-Neigne, Cendrillon, Pretty Woman, du Mucha et des décors art nouveau... C'est un film de midinette très comédie romantique, un dessin animé de petite (et plus grande) princesse qui m'a donné la pêche toute la journée !
- Ne dites pas "On va voir Il était une fois, dis, dis !?" (façon petite fille) mais plutôt "Enchanted passe au ciné, ça te dit?"
- Evitez de dire que la princesse est trop mimi avec ses yeux de biche et que sa robe est épatante mais focalisez plutot son attention sur la beauté de l'actrice principale.
- Ne vous exclamez pas que vos petites cousines ont adoré mais simplement que les critiques sont unanimes.
- Arrivez légérement en retard, au moment de la fin des bandes annonces, qu'il ne s'étonne pas de l'âge moyen du public ou préférez une séance en semaine, tôt le matin ou tard le soir.
- Enfin, laissez-le râler un peu devant le dessin animé et appréciez quand il éclate de rire devant les performances du petit écureuil.
Bref, Le dernier Disney est sympathique, plein d'humour et d'auto-dérision. Déposez une princesse à Manhattan et elle enchantera vos journées. On retrouve du Blanche-Neigne, Cendrillon, Pretty Woman, du Mucha et des décors art nouveau... C'est un film de midinette très comédie romantique, un dessin animé de petite (et plus grande) princesse qui m'a donné la pêche toute la journée !
mercredi 12 décembre 2007
Lady Susan
Court roman épistolaire, ce Jane Austen se dévore à l'heure du thé avec quelques scones. Personnellement, je l'ai trouvé assez décevant par rapport à Pride and Préjudice mais c'est peut-être la traduction... Ou alors la romancière a donné sa réelle mesure dans le premier roman que j'ai lu d'elle. Bref, Lady Susan est un livre sympathique mais il y manque une touche d'humour, de causticité. Et puis c'est très court donc ça ne permet pas une véritable analyse des personnages ni un attachement à leurs caractères. Ce n'est pas le meilleur Austen, mais ça se lit très bien quand même, je vous rassure !
Lady Susan est une jeune veuve, très jolie et très peu disposée à rester seule. Accompagnée de sa fille, elle cherche à contracter le mariage le plus avantageux possible. Alors, quand elle arrive chez son frère et sa belle soeur, chacun s'inquiète de ce qu'elle pourrait manigancer. Sa grande habileté oratoire et son exquise politesse font vite taire les soupçons... et pourtant...
Publié par
Praline
à
22:18
8
mot(s) doux
Libellés :
Austen (Jane),
classique,
Europe et méditerranée,
lecture,
roman
Semaine d'expositions parisiennes
Depuis le début de la semaine, j'ai couru quelques expos (faut bien bosser de temps à autres) dont voici un rapide compte-rendu. Au Grand Palais, Courbet est toujours à l'affiche. Une rétrospective sur un artiste que j'aime peu, que je trouve trop neutre et trop sombre. L'expo est assez complète mais les commentaires touchent parfois au grandiloquent voire au tautologisme. La muséographie est sympa mais rien de délirant non plus.
Design contre Design est une expo plus ludique à laquelle il manque une problématique. Les rapprochements paraissent parfois aléatoires et ne font pas toujours sens. On note aussi quelques coquilles (dans certaines dates). Toutefois, les objets montrés sont souvent beaux et/ou étonnants. A voir comme une détente mais sans souhaiter se prendre trop la tête.
Puis, je me suis précipitée à Versailles avant que ne se termine "Charles Le Brun, maître d'oeuvre" qui concerne l'élaboration et la restauration de la galerie des glaces. Peu de commentaires, des dessins et des gravures. De belles découvertes sur le cheminement de l'artiste.
J'en ai profité pour faire un saut dans les grands appartements qui contiennent le mobilier d'argent des cours européennes, copié de Versailles. L'ensemble de ces trésors ont été fondus à la fin du règne de Louis XIV pour financer la guerre, il ne nous sont donc plus connus que par des dessins et par les copies des pays étrangers. Le mobilier est mis en situation dans les appartements, dans une atmosphère nocturne qui fait ressortir leur éclat. Belle expo mais très très visitée (en moyenne, deux groupes par salle, argh !). Impressionnant de luxe et de raffinement !
Finalement, de belles expos (sauf Courbet que je n'arrive pas à apprécier) à aller visiter si l'envie vous prend.
Design contre Design est une expo plus ludique à laquelle il manque une problématique. Les rapprochements paraissent parfois aléatoires et ne font pas toujours sens. On note aussi quelques coquilles (dans certaines dates). Toutefois, les objets montrés sont souvent beaux et/ou étonnants. A voir comme une détente mais sans souhaiter se prendre trop la tête.
Puis, je me suis précipitée à Versailles avant que ne se termine "Charles Le Brun, maître d'oeuvre" qui concerne l'élaboration et la restauration de la galerie des glaces. Peu de commentaires, des dessins et des gravures. De belles découvertes sur le cheminement de l'artiste.
J'en ai profité pour faire un saut dans les grands appartements qui contiennent le mobilier d'argent des cours européennes, copié de Versailles. L'ensemble de ces trésors ont été fondus à la fin du règne de Louis XIV pour financer la guerre, il ne nous sont donc plus connus que par des dessins et par les copies des pays étrangers. Le mobilier est mis en situation dans les appartements, dans une atmosphère nocturne qui fait ressortir leur éclat. Belle expo mais très très visitée (en moyenne, deux groupes par salle, argh !). Impressionnant de luxe et de raffinement !
Finalement, de belles expos (sauf Courbet que je n'arrive pas à apprécier) à aller visiter si l'envie vous prend.
Tous ces mondes en elle
Ce livre de Neil Bissoondath provient du dernier diner livres échanges. Je l'ai terminé récemment et je vais l'apporter demain pour le faire tourner car j'ai souvenir que Malice désirait également le lire.
Ce volume assez épais est un roman à plusieurs voix. Shakti, la mère de Yasmin vient de mourir et celle-ci retourne dans l'île des Caraïbes dont sa mère est originaire pour disperser ses cendres. Une première voix raconte donc le voyage depuis le Canada aux Antilles et la rencontre avec son oncle et sa tante (coté paternel). Ceux-ci l'ont connue enfant mais elle n'en a aucun souvenir. Ils parviennent à lui faire découvrir des aspects de son père, décédé également, et de sa mère qu'elle ne connaissait mal : Lui, politique engagé et autoritaire, elle, femme effacée mais fière, leurs voyages, leurs aventures plus ou moins anecdotiques, leurs photos. La deuxième voix est celle de Shakti, la mère de Yasmin. Elle discute avec Mrs Livingston et lui décrit sa vie, ses secrets... même lorsque son interlocutrice sombre dans un profond coma. La dernière voix raconte la vie d'adulte de Yasmin, sa rencontre avec Jim, la naissance de sa fille et les deuils qui émaillent sa vie. Finalement, Yasmin découvre son histoire et se construit à mesure de ces conversations. Elle est destinée à découvrir ce que sa famille lui a caché.
Un livre un peu long à se mettre en route mais intéressant, qui traite de l'identité, des rapports familiaux, de l'indépendance d'un pays... Une écriture qui tisse lentement un désir d'en savoir plus.
Ce volume assez épais est un roman à plusieurs voix. Shakti, la mère de Yasmin vient de mourir et celle-ci retourne dans l'île des Caraïbes dont sa mère est originaire pour disperser ses cendres. Une première voix raconte donc le voyage depuis le Canada aux Antilles et la rencontre avec son oncle et sa tante (coté paternel). Ceux-ci l'ont connue enfant mais elle n'en a aucun souvenir. Ils parviennent à lui faire découvrir des aspects de son père, décédé également, et de sa mère qu'elle ne connaissait mal : Lui, politique engagé et autoritaire, elle, femme effacée mais fière, leurs voyages, leurs aventures plus ou moins anecdotiques, leurs photos. La deuxième voix est celle de Shakti, la mère de Yasmin. Elle discute avec Mrs Livingston et lui décrit sa vie, ses secrets... même lorsque son interlocutrice sombre dans un profond coma. La dernière voix raconte la vie d'adulte de Yasmin, sa rencontre avec Jim, la naissance de sa fille et les deuils qui émaillent sa vie. Finalement, Yasmin découvre son histoire et se construit à mesure de ces conversations. Elle est destinée à découvrir ce que sa famille lui a caché.
Un livre un peu long à se mettre en route mais intéressant, qui traite de l'identité, des rapports familiaux, de l'indépendance d'un pays... Une écriture qui tisse lentement un désir d'en savoir plus.
dimanche 9 décembre 2007
Noir, c'est noir...
Merci à Fashion et à Stéphanie d'organiser un nouveau swap ! Au programme cette fois, des policiers, du café et... du chocolat !!! Je viens de recevoir mon questionnaire et je me sens déjà toute impatiente. :)
Alors pour la route, je vous file une bonne adresse : Le Chat bleu, rue Saint-Jean au Touquet. Il est aussi présent à Lille où le monsieur est adorable. A Paris, près de Saint-Augustin, mais tous les chocolats de la maison mère n'y sont pas repris. A Quimper (EDIT : 5, Rue Guéodet pour celles qui voudraient y faire un saut) où je n'ai pas encore mis les pieds (mais le monsieur de Lille dit qu'ils sont sympa là bas).
Et pour les chocolats viennois je dis avec Chiffonnette : Vive Angélina ! et dommage qu'ils ferment si tôt (rue de Rivoli, à hauteur des Tuileries). Bonnes dégustations.
Et pour les chocolats viennois je dis avec Chiffonnette : Vive Angélina ! et dommage qu'ils ferment si tôt (rue de Rivoli, à hauteur des Tuileries). Bonnes dégustations.
Bizarre ! Bizarre !
Ce recueil de nouvelles de Roald Dahl est assez palpitant et - ce qui n'est pas courant dans un recueil - assez homogène. Le ton est humoristique et caustique, l'auteur raconte des événements quotidiens qu'une pointe de fantastique transcende. Je n'ai pas ri à gorge déployée mais souvent souri ou frémi.
Le thème du pari était assez récurrent : Le connaisseur a assuré à son hôte qu'il était capable de deviner quel vin il lui servait. S'il gagne son pari, il recevra la fille de la maison.
Un homme du sud joue une voiture contre le doigt d'un garçon. Tout dépend de la panne d'un briquet.
Plouf ! Les hommes parient sur l'heure d'arrivée du bateau.
Le chien de Claude en quatre actes : Claude rencontre un horrible chasseur de rats, assiste à une macabre découverte, se rend chez son futur beau-père puis fait participer son lévrier à une course.
Après, il y a aussi les histoires de meurtre, de sadisme et de folie (mais tout en légéreté, sans horreur) : Coup de gigot ou comment faire disparaitre l'arme du crime.
Le soldat est un drole d'homme un peu fou.
Venin : Un serpent s'endort sur votre ventre, comment le déloger ?
Cou. Un mari joué peut-il enfin se venger des infidélités de sa femme ?
Nunc dimittis où la vengeance est un plat. Il se déguste froid. Encore un peu de caviar ?
Foxley le galopant. Quand un inconnu deffraie les habitudes d'un groupe de voyageurs.
Le tout peut se passer dans des milieux assez différents mais toujours cernés avec le bon mot, les bonnes expressions... par exemple, cela est très marqué dans Ma blanche colombe. Un couple est invité à jouer au bridge chez des amis. Mais ils ont un truc !
Et puis il y a des inventions géniales, celles qu'on connait un peu comme Peau. Un tatouage d'un grand peintre fait-il d'un corps une oeuvre d'art ?
Jeu. Un tapis devient un parcours du combattant pour les jeunes enfants.
... Et celles qui changent complétement la vie !
La machine à capter les sons permet d'entendre tous les bruits que l'oreille ne peut percevoir.
La grande grammatisatrice automatique remplace tous les écrivains.
Bref, ça m'a donné envie d'aller lire Matilda dans la bibliothèque de ma petite soeur.
Publié par
Praline
à
19:32
4
mot(s) doux
Libellés :
Dahl (Roald),
Europe et méditerranée,
lecture,
nouvelles
Christian Lacroix. Histoires de mode
Le musée des arts déco présente actuellement une très belle expo. Montée avec Christian Lacroix, elle montre de magnifiques vêtements de tous horizons, rassemblés ici de manière poétique et plaisante. Il y a de superbes créations du couturier mais aussi tout un échantillon d'habits de la fin du dix-neuvième à nos jours. Midinettes ou pas, allez rêver devant les beautés de la mode !
Rebecca
Il y a pas à dire, lire un livre en VO, ça ne manque pas de charme. Je ne le fais pas systématiquement mais ces derniers temps, j'avais envie de m'immerger dans un Austen en VO... et finalement je suis repartie avec Du Maurier parce que ma bibliothèque municipale n'a AUCUN Jane Austen en anglais. Et mes librairies n'ont RIEN non plus de ce style. C'est vraiment très mauvais de s'habituer à tout avoir sans problème à Paris... Bref, je ne vais pas trop raler sur ma biblio qui a quand même le mérite de m'avoir fait découvrir Papini et qui se lance parfois dans des tentatives sympa. Et surtout, Rebecca est un petit plaisir !
La très jeune et très réservée Mrs de Winter arrive à Manderley avec son époux Maxim. La maison et l'accueil sont glaçants car le fantôme de la première femme de Maxim hante les esprits : La belle Rebecca a été retrouvée noyée 10 mois plus tôt. La gouvernante, Mrs Danvers, est tout à fait effrayante, le mari n'est pas rassurant et la maison semble receller de terribles secrets...
Un suspence bien entretenu, une mise en route peut être lente mais qui ne prépare que mieux à la suite ! Bon, maintenant, il faut que je visionne le film.
La très jeune et très réservée Mrs de Winter arrive à Manderley avec son époux Maxim. La maison et l'accueil sont glaçants car le fantôme de la première femme de Maxim hante les esprits : La belle Rebecca a été retrouvée noyée 10 mois plus tôt. La gouvernante, Mrs Danvers, est tout à fait effrayante, le mari n'est pas rassurant et la maison semble receller de terribles secrets...
Un suspence bien entretenu, une mise en route peut être lente mais qui ne prépare que mieux à la suite ! Bon, maintenant, il faut que je visionne le film.
Publié par
Praline
à
03:01
4
mot(s) doux
Libellés :
Europe et méditerranée,
lecture,
mauvais genre,
roman
Une vie parfaite
Vous connaissez Fitzgerald et son fabuleux Tendre est la nuit. Personnellement, je crois que c'est un de mes livres préférés. Ceci dit, il faudrait que je le relise car mes souvenirs datent un peu. Bref, je n'ai pas résisté longtemps à ce petit recueil de (deux) nouvelles. Basil Lee est un garçon populaire dans son lycée depuis qu'il fait partie de l'équipe de foot. En tant que tel, il décide d'être un modèle pour les autres élèves et de les conduire à mener... une vie parfaite. George Dorsey l'invite chez lui pour le réveillon et cette attitude moralisatrice et puritaine lui vaut quelques déconvenues.
Luella Hemple vit une existence divine aux yeux de la bonne société. Mais son mari la lasse, son bébé l'agace et les corvées domestiques lui échappent complètement. Elle décide de quitter son mari mais reste à ses cotés lorsqu'il tombe malade. Aidée par un étrange docteur, l'accordeur, Luella change sa vie.
On retrouve le ton et les thèmes chers à Fitzgerald mais l'on regrette que ces deux textes soient si courts.Luella Hemple vit une existence divine aux yeux de la bonne société. Mais son mari la lasse, son bébé l'agace et les corvées domestiques lui échappent complètement. Elle décide de quitter son mari mais reste à ses cotés lorsqu'il tombe malade. Aidée par un étrange docteur, l'accordeur, Luella change sa vie.
Publié par
Praline
à
02:47
3
mot(s) doux
Libellés :
Amérique,
Fitzgerald (Francis Scott Key),
lecture,
nouvelles
samedi 8 décembre 2007
Le rivage des Syrtes
Gracq trainait sur ma PAL depuis la prépa. Il m'attirait beaucoup par son aspect secret, ses pages non coupées... Pourtant, j'en sors un peu désorientée, pas vraiment convaincue. Ce livre a pu m'ennuyer, me passionner, me plaire et m'agacer. Il m'a beaucoup fait penser au désert des Tartares de Buzzati que j'avais adoré. Pour celui-ci, je suis plus modérée.
Aldo est envoyé dans une forteresse, près de la mer des Syrtes de l'autre coté de laquelle s'étend le Farghestan, territoire ennemi depuis des siècles. Pourtant, il n'existe plus aucun contact avec cette contrée. Les hommes attendent en vain. L'ambiance est lourde, l'humidité, l'odeur de moisi imprègne le pays. C'est un lent déclin, la décrépitude totale d'une société. On attend, on guette, on épie mais pourquoi les choses changeraient-elles ?
Des personnages fantomatiques dans un monde de marais, une Venise et ses esprits qui continuerait les fêtes et les carnavals dans une décadence perpétuelle. Aldo, Vanessa, Marino, autant de protagonistes dont on cerne mal les tenants et aboutissants, une psychologie en demi-teinte, un ton descriptif et poétique... A lire pour le style, à lire pour l'atmosphère délétère, peut être moins pour l'histoire en elle-même.
Aldo est envoyé dans une forteresse, près de la mer des Syrtes de l'autre coté de laquelle s'étend le Farghestan, territoire ennemi depuis des siècles. Pourtant, il n'existe plus aucun contact avec cette contrée. Les hommes attendent en vain. L'ambiance est lourde, l'humidité, l'odeur de moisi imprègne le pays. C'est un lent déclin, la décrépitude totale d'une société. On attend, on guette, on épie mais pourquoi les choses changeraient-elles ?
Des personnages fantomatiques dans un monde de marais, une Venise et ses esprits qui continuerait les fêtes et les carnavals dans une décadence perpétuelle. Aldo, Vanessa, Marino, autant de protagonistes dont on cerne mal les tenants et aboutissants, une psychologie en demi-teinte, un ton descriptif et poétique... A lire pour le style, à lire pour l'atmosphère délétère, peut être moins pour l'histoire en elle-même.
Publié par
Praline
à
01:22
4
mot(s) doux
Libellés :
challenges et défis,
lecture,
littérature française,
roman
mardi 4 décembre 2007
Alcina
Je me disais bien que j'avais encore des messages en retard ! Lorsque vous avez un opéra prévu au plus fort de la grève, qu'un ami vous informe que Casse-noisette est annulé et que vous n'aurez droit ni aux décors ni aux lumières pour Alcina, vous faites une drole de tête. Pourquoi pas sans musique aussi ?! Vous y allez quand même parce que vous vous êtes littéralement battue pour avoir les places et qu'il n'y a plus de possibilités aux dates suivantes. Bref, vous arrivez de mauvaise humeur. Et bien, vous avez tort ! Car en plus d'avoir la totalité des décors (ou presque), les jeux de lumière et les chanteurs, vous avez devant vous un charmant orchestre baroque ; et le chef d'orchestre fait un solo de violon plus qu'hallucinant !! Ce qui change énormément des opéras que vous avez l'habitude d'entendre. De même, les voix sont très étonnantes et inhabituelles. Il faut dire qu'il s'agit d'un opéra d'Haendel (j'ignorais, à ma grande honte, qu'il avait composé un opéra) qui raconte comment une magicienne, Alcina, sorte de Circé XVIIe, fait des hommes qui échouent sur son île des esclaves et ses amants. Quand Bradamante arrive sur l'île, elle espère bien sauver Ruggiero de ses griffes !
Allez-y, c'est vraiment bien ! (Certains disent "oui, mais un peu long")
Allez-y, c'est vraiment bien ! (Certains disent "oui, mais un peu long")
lundi 3 décembre 2007
Satsuma, de l'exotisme au japonisme
Outre le service de l'empereur (en haut), le musée de Sèvres consacre actuellement une exposition à la céramique de Satsuma, création japonaise des XVIIe-XVIIIe siècles fort appréciées des occidentaux. Ceux-ci en deviennent friands suite aux premières expos universelles. Des originaux aux copies européennes, les oeuvres exposées sont intéressantes et belles quoi que fort peu commentées. A considérer si vous passez par la manufacture mais ne vaut pas un déplacement.
Chefs d'oeuvres islamique de l'Aga Khan Museum
Cette courte exposition se tient actuellement au Louvre et regroupe quelques belles pièces. Bien sûr, il faut d'abord courir admirer l'expo d'art safavide mais s'il reste un peu de temps et d'envie après une visite au musée, pourquoi ne pas faire un petit détour par ces salles ? Au programme, quelques belles pages de manuscrits, de la céramique et surtout une esthétique de l'écriture bien mise en valeur. Parmi les curiosités, un coran qui tient sur une page, des prières sur des supports aussi étonnants qu'un coquillage.
samedi 1 décembre 2007
Le miroir qui fuit
Au hasard de mes recherches dans ma merveilleuse bibliothèque, j'ai déniché un livre qui m'a attiré l'oeil. Sa taille entre livre de poche et grand format, ses couleurs bleues et vertes... Puis j'ai ouvert le livre, intriguée, le papier en était doux, chaud, épais... Enfin, j'ai jeté un regard au titre et à la quatrième de couverture : Il s'agit d'une édition de la Bibliothèque de Babel dévolue à la littérature fantastique. En fait, c'est une réédition d'une collection dirigée par Borges et c'est vraiment un objet agréable.
Pour ce qui est du texte, il s'agissait ici de nouvelles de Papini (inconnu à mon répertoire) auteur italien du début XXe. Celles ci sont très axées sur les problèmes d'être, de distinction entre rêve et réalité. Un très bon ouvrage !
Le miroir qui fuit place deux hommes dans une gare. Que se passerait-il si l'humanité était pétrifiée ? Vanitas vanitatis, voilà notre existence.
Deux images dans une conque raconte comment un homme cohabite avec son reflet, oublié dans une fontaine quelques années auparavant.
Histoire totalement absurde montre le lecteur qui se reconnait dans un manuscrit et tue son... créateur ?
Une mort mentale est un mode d'emploi du suicide.
Dernière visite du gentleman malade imagine un personnage créé par un rêveur, prisonnier du rêve.
Je ne veux plus être ce que je suis : comment échapper à soi-même ?
Qui es-tu ? Lorsqu'un homme devient étranger à tous ceux qu'il connaissait.
Le mendiant d'âmes recherche un homme "normal" pour en faire une histoire. Mais la normalité est si effroyable...
Suicidé en lieu et place décrit un homme qui choisit de se tuer parce qu'il n'a pas accompli de grandes choses avant 33 ans. Il laisse cette charge à son ami.
La journée non rendue voit une princesse qui a offert sa vingt-troisième année et peut en exploiter les 365 jours aussi longtemps qu'ils durent (très très chouette celle-ci).
Bref, une belle trouvaille !
Le miroir qui fuit place deux hommes dans une gare. Que se passerait-il si l'humanité était pétrifiée ? Vanitas vanitatis, voilà notre existence.
Deux images dans une conque raconte comment un homme cohabite avec son reflet, oublié dans une fontaine quelques années auparavant.
Histoire totalement absurde montre le lecteur qui se reconnait dans un manuscrit et tue son... créateur ?
Une mort mentale est un mode d'emploi du suicide.
Dernière visite du gentleman malade imagine un personnage créé par un rêveur, prisonnier du rêve.
Je ne veux plus être ce que je suis : comment échapper à soi-même ?
Qui es-tu ? Lorsqu'un homme devient étranger à tous ceux qu'il connaissait.
Le mendiant d'âmes recherche un homme "normal" pour en faire une histoire. Mais la normalité est si effroyable...
Suicidé en lieu et place décrit un homme qui choisit de se tuer parce qu'il n'a pas accompli de grandes choses avant 33 ans. Il laisse cette charge à son ami.
La journée non rendue voit une princesse qui a offert sa vingt-troisième année et peut en exploiter les 365 jours aussi longtemps qu'ils durent (très très chouette celle-ci).
Bref, une belle trouvaille !
Publié par
Praline
à
11:14
3
mot(s) doux
Libellés :
Europe et méditerranée,
lecture,
mauvais genre,
nouvelles,
Papini (Giovanni)
jeudi 29 novembre 2007
Doggy Bag. Saison 1 & Saison 2
J'avais déjà lu Djian (et détesté). J'ai oublié le titre du livre qui m'avait rendue hermétique à cet auteur. Alors quand Gaëlle est arrivée avec les premiers tomes de Doggy Bag, je n'ai pas trépigné de joie. Devant son insistance, j'ai pris ces deux livres, les ai ajoutés à ma PAL qui ne demandait certainement pas ça. D'ailleurs, une partie a chu pour me montrer qu'il était temps 1) de ne plus accepter les bouquins des copains 2) d'attaquer le problème sérieusement et de faire réduire cette montagne de livres au risque d'avalanches fréquentes (je crois de plus en plus que mon challenge 2008 sera "réduction de ma PAL - Mode d'emploi") 3) d'acheter un nouveau meuble (que je suspendrai au plafond, parce que là... au moins il reste de la place). Bref, devant cette révolte inattendue, j'ai ôté les Djian de ma Pal pour les mettre dans mon sac à main. Héhé... la ruse !
Attaquons désormais le coeur du sujet. Doggy Bag est une série. Voilà qui déjà ne m'enchante guère : je ne suis pas une acro du genre. Quoi que How I met your mother... Comme toutes les séries, le rythme est assez rapide, les personnages cachent des secrets inavouables et tout ce petit monde se croise. Au coeur de l'histoire : Marc et David Sollens, deux frères qui étaient fous de la même jeune femme : Edith. Quand vingt ans après avoir disparu, celle-ci remet les pieds en ville, c'est le drame... Irène entend protéger ses fils. Josiane veut épouser David. Et puis il y a Sonia et Joel, Victor, Catherine... Histoires de famille, d'amour, de sexe, de procès et d'aventures folles !
Ne vous précipitez pas pour autant : l'écriture est très moyenne, l'ensemble reste assez vide et m'a souvent agacée... Mais je lirai certainement la saison 3 pour savoir ce qu'il arrive à Irène. Et je n'aime toujours pas Djian. Voilà, c'est dit.
Publié par
Praline
à
11:07
4
mot(s) doux
Libellés :
Dijan (Philippe),
lecture,
littérature française,
roman
lundi 26 novembre 2007
Ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas !
Je ne suis pas une midinette moi ! D'abord, je suis même pas une 'tite fille quoi qu'en disent certains.
Il est vrai que j'idolâtre les princesses de Disney et leurs merveilleuses robes (surtout quand elles changent de couleur). J'ai un almanach 2007 avec Cendrillon, Blanche-Neige, La petite Sirène et La Belle au bois Dormant ! Je vais encore voir le "Disney de Noël" de façon quasi annuelle au cinéma. Qui m'accompagne pour Enchanted ?
Certes, j'ai lu Desforges et Bridget Jones. Et GITW. Et Jane Austen. Et Je suis successivement tombée amoureuse de Valmont, D'Artagnan, Cyrano, Lagardère, Solal et Rhett... Mon favori reste Solal et son amour délétère (c'est beau les histoires d'amour qui finissent mal, et c'est triste, et c'est bien de pleurer quand c'est si tristoune). D'ailleurs, j'aime aussi beaucoup la robe-voile d'Ariane et ce passage me fait toujours rêver, trouverais-je un jour ma robe voile ?
Et puisqu'on parle garde-robe, j'adore mes chaussures à talons, elles font "clac clac" dans la rue. Même que des fois, les gens me regardent ;) et j'ai des ballerines roses. C'est simple, je craque sur le rose : les framboises par exemple. Mais j'ai aussi une longue jupe rose, un bustier fushia et un nombre hallucinant de hauts de cette même couleur (sans parler des divers rose à lèvres). D'ailleurs, je suis invitée à une soirée Pink and Black samedi ;)
Dans la famille couleurs peps', je me rue sur ce qui ressemble de près ou de loin à un macaron (ou à du chocolat ou à une tarte au citron meringuée, mais c'est moins flashy) et même des fois avec un Cosmo dans le sac, une bouteille de Monbazillac ou un Sauternes à la maison, une bonne copine à mes cotés... et une soirée potins, garçons et fous rires en perspective. Avec parfois un élément DVDesque comme Love actually (qui est un des rares DVD que je re-re-re-regarde)...
...et jamais je ne refuse une diffusion de Pretty woman. C'est d'ailleurs grâce à ce film (et à mon papa) que j'aime tant l'opéra.
En plus, ma soeur a un coté Scarlett et je rêve de lui ressembler. Ce n'est pas pour rien si j'ai un dossier de photos qui s'appelle "starlette" où je me ballade en robe de soirée. Danser en robe longue... toute la nuit à l'opéra Garnier... C'est tellement princier ! Et puis, ce n'est pas si grave quand même de donner son numéro comme ça aux gentils garçons qui dansent bien le rock... Surtout après avoir planté ses yeux dans les miens pendant tout Can't take my eyes off you.
Mais ce n'est vraiment pas parce que je rougis toujours dès qu'un beau garçon me parle (c'est mimi parait-il), qu'un ex volait à mon secours sur son fringant destrier, que j'aime un prince charmant... que je suis une midinette ! D'ailleurs, personne n'est midinette dans le coin. Ce serait faire insulte à Emeraude, Caro[line], Fashion, Thom, Stéphanie, Ori, Charlie Bobine, Chiffonnette, Karine ou Amanda que de croire cela.
EDIT : Quant à mon snobisme, j'ai déjà évoqué cela ici.
samedi 24 novembre 2007
Un an déjà...
En cette semaine très anniversairesque, j'ai complétement raté celui de mon ti blog ! Pour me rattraper, voici un beau gateau et la plus belle princesse de Disney :)
Que dire ? Que dire ?
Comment cela a-t-il commencé ? Si j'ai décidé de me créer un petit espace secret - qui ne l'est pas vraiment resté pour tout le monde, n'est-ce pas Laure-Lou, Ikastor et Bob ;) - cette année, c'est grâce à Allie. Pour tout confesser, je la lisais depuis plusieurs mois, je cliquais de liens en liens et j'ai entrevu un monde de lecteurs passionnés. J'ai eu à mon tour envie de parler de mes découvertes et de clic en livres j'ai accumulé les bonnes surprises.
Parmi elles, non seulement des lectures mais aussi des connaissances bloguesques avec le club des théières, le swap, les diners livres échanges... Donc merci :)
Bien sûr, j'ai une LAL qui grandit de lectures en blogs, de librairies en bibliothèques mais j'ai aussi pas mal lu cette année... Je vous ai fait un petit top 5, au risque de copier Lou !
Mes grands favoris de l'année sont... roulement de tambour...
Les gommes
Le buveur de Lune
Erec et Enide
Miss Waters
et les oeuvres de Dan Simmons (Ilium en favori peut être)
Voilà ! C'est reparti pour un tour !
Que dire ? Que dire ?
Comment cela a-t-il commencé ? Si j'ai décidé de me créer un petit espace secret - qui ne l'est pas vraiment resté pour tout le monde, n'est-ce pas Laure-Lou, Ikastor et Bob ;) - cette année, c'est grâce à Allie. Pour tout confesser, je la lisais depuis plusieurs mois, je cliquais de liens en liens et j'ai entrevu un monde de lecteurs passionnés. J'ai eu à mon tour envie de parler de mes découvertes et de clic en livres j'ai accumulé les bonnes surprises.
Parmi elles, non seulement des lectures mais aussi des connaissances bloguesques avec le club des théières, le swap, les diners livres échanges... Donc merci :)
Bien sûr, j'ai une LAL qui grandit de lectures en blogs, de librairies en bibliothèques mais j'ai aussi pas mal lu cette année... Je vous ai fait un petit top 5, au risque de copier Lou !
Mes grands favoris de l'année sont... roulement de tambour...
Les gommes
Le buveur de Lune
Erec et Enide
Miss Waters
et les oeuvres de Dan Simmons (Ilium en favori peut être)
Voilà ! C'est reparti pour un tour !
dimanche 18 novembre 2007
Le rêve de Cassandre
...est un bien triste Woody (J'adore Woody ! Il faut le voir dans ses films délirants comme Woody et les robots ou Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe...)
Deux frères criblés de dettes vont-ils accepter de tuer un importun pour une belle somme d'argent ? Le film tient en cette phrase, le reste gravite autour et s'avère sans importance. Le film se traine, sans humour. Les Erinyes se manifestent et le rêve de Cassandre se révèle fatal. Simple conseil : N'allez pas le voir au cinéma.
Deux frères criblés de dettes vont-ils accepter de tuer un importun pour une belle somme d'argent ? Le film tient en cette phrase, le reste gravite autour et s'avère sans importance. Le film se traine, sans humour. Les Erinyes se manifestent et le rêve de Cassandre se révèle fatal. Simple conseil : N'allez pas le voir au cinéma.
samedi 17 novembre 2007
L'aube le soir ou la nuit
Notre ami Ikastor m'a prêté le dernier Yasmina Reza. Première lecture de cet auteur. L'enthousiasme d'Ikastor avait ôté mes doutes : ce livre devait être lisible. Le sujet ne m'intéressait pas plus que ça. Suivre un homme politique pendant une année et la mettre en mots, bon... Il y a plus novateur dans le genre.
Ce livre m'a ennuyée. On y lit de cours paragraphes, dans un style télégraphique, sur tel discours, tel déplacement, telle rencontre. L'arrière du décor et les coulisses avec zones floutées. Et voilà, je commence à reprendre son coté journalistique, c'est assez moche, désolée. Cela raconte l'ambition d'un petit garçon... c'est un peu long. Bof.
Ce livre m'a ennuyée. On y lit de cours paragraphes, dans un style télégraphique, sur tel discours, tel déplacement, telle rencontre. L'arrière du décor et les coulisses avec zones floutées. Et voilà, je commence à reprendre son coté journalistique, c'est assez moche, désolée. Cela raconte l'ambition d'un petit garçon... c'est un peu long. Bof.
Shirley
La famille Brönte, vous connaissez ? Entre Anne, Charlotte et Emily, il y a de quoi réjouir les amoureuses de l'époque victorienne. Le superbe Jane Eyre et les hauts de Hurlevent ont occupé mes nuits de collégienne. J'étais absolument éblouie ! Alors quand au hasard de mes pérégrinations j'ai croisé Shirley, je n'ai pas hésité un seul instant.
Il s'agit d'un épais roman qui retrace les années 1810 dans le Yorkshire. Robert Moore y dirige une manufacture et a bien du mal à éviter la faillite. Les ouvriers multiplient les révoltes et crient famine : les guerres napoléoniennes et les blocus rendent la vie difficile. Voilà pour l'arrière plan politico-économique. A coté de Robert, évolue la fragile Caroline, orpheline élévée par son oncle, un pasteur sévère, et son amie Shirley, jeune héritière fortunée. La vie s'écoule entre leçons de français, timides fards, discussions, broderies et ventes de charité (et quelques maladies et mésaventures). Caroline adore Robert, mais n'est-ce pas aussi le cas de Shirley ? Qu'en est-il du jeune homme ?
Entre deux tasses de thé, un tel roman passe très bien, il est romantique à souhait même si les personnages sont parfois caricaturaux. Fans de Charlotte, n'attendez pas un second Jane Eyre, celui-ci est moins intense... mais néanmoins très chouette !
Il s'agit d'un épais roman qui retrace les années 1810 dans le Yorkshire. Robert Moore y dirige une manufacture et a bien du mal à éviter la faillite. Les ouvriers multiplient les révoltes et crient famine : les guerres napoléoniennes et les blocus rendent la vie difficile. Voilà pour l'arrière plan politico-économique. A coté de Robert, évolue la fragile Caroline, orpheline élévée par son oncle, un pasteur sévère, et son amie Shirley, jeune héritière fortunée. La vie s'écoule entre leçons de français, timides fards, discussions, broderies et ventes de charité (et quelques maladies et mésaventures). Caroline adore Robert, mais n'est-ce pas aussi le cas de Shirley ? Qu'en est-il du jeune homme ?
Entre deux tasses de thé, un tel roman passe très bien, il est romantique à souhait même si les personnages sont parfois caricaturaux. Fans de Charlotte, n'attendez pas un second Jane Eyre, celui-ci est moins intense... mais néanmoins très chouette !
Publié par
Praline
à
20:10
5
mot(s) doux
Libellés :
Bronte (Charlotte),
classique,
Europe et méditerranée,
lecture,
roman
mardi 13 novembre 2007
Dolce Agonia
Dimanche dernier avait lieu à Paris un événement très couru, un salon littéraire au délicieux parfum de thés et de gâteaux en tous genres... La seconde réunion du Club des théières ! Il se réunissait chez Delphine (merci pour l'accueil :) ). Et le thème vous mettra l'eau à la bouche car nous avons parlé cuisine.Ne vous est-il jamais arrivé en lisant de noter sur un coin du marque-page une idée de recette ? Le genre le plus riche en la matière est peut être le pollar : j'ai l'impression que les enquêteurs ne peuvent pas travailler sans manger un bout. Mais pour en revenir à la cuisine, j'ai par exemple testé, après la lecture d'un Sepulveda, un plat de riz à la banane (assez concluant d'ailleurs même si l'idée parait étrange... oui, oui, je vous vois faire la grimace).
Pour l'occasion, Papillon avait concocté une petite liste dans laquelle j'ai pioché allégrement et choisi - paresseusement - un livre de mon challenge 2007 (qui n'avance guère, surtout avec le rivage des Syrtes que Fashion m'a assuré être pénible). J'ai donc abordé ce roman de Nancy Huston avec beaucoup d'enthousiasme : "chic, il va y avoir des petits plats" et "depuis le temps qu'il me fait de l'oeil et que je le néglige" voire "et dire que je n'ai toujours pas succombé à cet auteur alors que j'ai lu des critiques élogieuses"... Et bien il ne faut parfois pas avoir trop d'attentes ! La lecture s'est révélée décevante.Le narrateur, Dieu himself, en toute simplicité, raconte à son lecteur un de ses moments favoris (comme la mort de Cléopatre ou la guerre de cents ans, en toute simplicité aussi) : le diner de Thanksgiving chez Sean Farrell. De la préparation du dîner au lendemain matin, Dieu nous parle d'une soirée assez ordinaire réunissant des amis, des proches qui le sont plus ou moins et les conjoints des amis... Chacun a ses problèmes, son histoire souvent lourde (divorce, mort d'un enfant, maladie et autres plaisirs) et tient à éviter certains sujets. Autour de la table planent parfois de longs silences. Les protagonistes se perdent dans de longues reflexions que Dieu nous transcrit très précisement, omettant souvent de marquer une quelconque transition lorsqu'il "capte" les pensées de Patrizia, puis de Léonid, puis de Hal... ce qui ne facilite pas la lecture. Seule originalité, chaque chapitre décrit les circonstances de la mort d'un des personnages (faut pas oublier notre narrateur omniscient et omniprésent, que diable!).Un roman qui se lit bien mais qui laisse un goût d'inachevé, de facilité. Et la cuisine dans tout ça ? Il y a bien un grand débat sur la cuisson de la dinde, la préparation d'une tarte au potiron mais ça s'arrête là. J'espère que le prochain thème me permettra de partager une bonne trouvaille mais le roman de cuisine en a laissée plus d'une sur sa faim !
Pour l'occasion, Papillon avait concocté une petite liste dans laquelle j'ai pioché allégrement et choisi - paresseusement - un livre de mon challenge 2007 (qui n'avance guère, surtout avec le rivage des Syrtes que Fashion m'a assuré être pénible). J'ai donc abordé ce roman de Nancy Huston avec beaucoup d'enthousiasme : "chic, il va y avoir des petits plats" et "depuis le temps qu'il me fait de l'oeil et que je le néglige" voire "et dire que je n'ai toujours pas succombé à cet auteur alors que j'ai lu des critiques élogieuses"... Et bien il ne faut parfois pas avoir trop d'attentes ! La lecture s'est révélée décevante.Le narrateur, Dieu himself, en toute simplicité, raconte à son lecteur un de ses moments favoris (comme la mort de Cléopatre ou la guerre de cents ans, en toute simplicité aussi) : le diner de Thanksgiving chez Sean Farrell. De la préparation du dîner au lendemain matin, Dieu nous parle d'une soirée assez ordinaire réunissant des amis, des proches qui le sont plus ou moins et les conjoints des amis... Chacun a ses problèmes, son histoire souvent lourde (divorce, mort d'un enfant, maladie et autres plaisirs) et tient à éviter certains sujets. Autour de la table planent parfois de longs silences. Les protagonistes se perdent dans de longues reflexions que Dieu nous transcrit très précisement, omettant souvent de marquer une quelconque transition lorsqu'il "capte" les pensées de Patrizia, puis de Léonid, puis de Hal... ce qui ne facilite pas la lecture. Seule originalité, chaque chapitre décrit les circonstances de la mort d'un des personnages (faut pas oublier notre narrateur omniscient et omniprésent, que diable!).Un roman qui se lit bien mais qui laisse un goût d'inachevé, de facilité. Et la cuisine dans tout ça ? Il y a bien un grand débat sur la cuisson de la dinde, la préparation d'une tarte au potiron mais ça s'arrête là. J'espère que le prochain thème me permettra de partager une bonne trouvaille mais le roman de cuisine en a laissée plus d'une sur sa faim !
vendredi 9 novembre 2007
Grâce et dénuement
Premier choix du diner livres échange, ce petit Alice Ferney m'a tentée dès qu'il a été posé sur la table. Sorti du sac de Malice, j'ai jeté mon dévolu sur lui, toujours sous le charme de la Conversation amoureuse. Ce livre a été agréable à lire même si je ne crie pas au chef d'oeuvre. Je le conseille comme une belle détente, un livre entre dureté et douceur.
L'auteur nous fait vivre quelques mois en compagnie d'une famille de gitans. La mère et grand mère, Angéline, et ses fils, ses brues et leurs enfants. Les relations mère-enfant sont étudiées et mises en valeur ; la famille est le coeur de ce livre. Sans entrer dans les détails, les difficultés des gitans sont mentionnées, leurs choix, leur liberté n'est-elle pas aussi contrainte ? Pauvreté et rejet sont au rendez-vous. Les habitants fuient les gitans. Tous ? Sauf Esther. C'est une bibliothécaire - juive - de la ville où est installée la famille de gitans. Elle arrive un jour avec un livre, fait la lecture aux enfants... et les captive. Son passage devient alors régulier : un mercredi, un livre. Après une méfiance initiale, une amitié se construit entre Esther et les mères des enfants. Partage d'un même passé de souffrance, de rejet, de camps pour leurs ancêtres ? Découverte de la lecture et émerveillement devant les livres, scolarisation et socialisation des gitanes, les aspects abordés sont multiples. Pour moi, cette oeuvre aurait mérité d'être étoffée un peu, elle laisse parfois des vides agaçants et multiplie les considérations morales. L'ensemble est touchant, intéressant mais l'auteur ne semble pas aller au fond des choses.
L'auteur nous fait vivre quelques mois en compagnie d'une famille de gitans. La mère et grand mère, Angéline, et ses fils, ses brues et leurs enfants. Les relations mère-enfant sont étudiées et mises en valeur ; la famille est le coeur de ce livre. Sans entrer dans les détails, les difficultés des gitans sont mentionnées, leurs choix, leur liberté n'est-elle pas aussi contrainte ? Pauvreté et rejet sont au rendez-vous. Les habitants fuient les gitans. Tous ? Sauf Esther. C'est une bibliothécaire - juive - de la ville où est installée la famille de gitans. Elle arrive un jour avec un livre, fait la lecture aux enfants... et les captive. Son passage devient alors régulier : un mercredi, un livre. Après une méfiance initiale, une amitié se construit entre Esther et les mères des enfants. Partage d'un même passé de souffrance, de rejet, de camps pour leurs ancêtres ? Découverte de la lecture et émerveillement devant les livres, scolarisation et socialisation des gitanes, les aspects abordés sont multiples. Pour moi, cette oeuvre aurait mérité d'être étoffée un peu, elle laisse parfois des vides agaçants et multiplie les considérations morales. L'ensemble est touchant, intéressant mais l'auteur ne semble pas aller au fond des choses.
Publié par
Praline
à
00:32
7
mot(s) doux
Libellés :
Ferney (Alice),
lecture,
littérature française,
roman
dimanche 4 novembre 2007
Le chat qui venait du ciel
Hiraide nous narre la vie d'un couple autour d'un petit chat, Chibi. Chibi appartient à leurs voisins mais passe réguliérement les saluer à tel point qu'il obtient sa place dans la maison. Ce livre poétique est assez lent et descriptif, il s'attarde sur les jardins, les maisons, les sentiers qui serpentent, les petits chats qui jouent, l'attachement qui se crée...
Publié par
Praline
à
00:48
9
mot(s) doux
Libellés :
Far far away (l'Orient et au-delà),
lecture,
roman
samedi 3 novembre 2007
La vie romantique
L'expo J. J. Henner du musée de la vie romantique me faisait envie depuis que j'avais croisé une affiche. Las ! Ses critiques n'ont pas tort quand ils se plaignent de ses éternelles nymphes rousses ; à croire qu'il ne sait peindre qu'elles.
Et le musée en lui-même ne m'a pas semblé d'un intérêt passionnant. Seul le cadre est très sympathique !
Et le musée en lui-même ne m'a pas semblé d'un intérêt passionnant. Seul le cadre est très sympathique !
jeudi 1 novembre 2007
Compartiment pour dames
Voici le second livre du club de lecture ! Ce roman d'Anita Nair ne m'enthousiasmait pas plus que ça et pourtant, il n'a pas fait long feu.
Akhila décide de partir. Elle prend le train et partage un compartiment avec cinq autres femmes qui tour à tour lui racontent leurs vies. Akhila a quarante-cinq ans et cherche à changer sa vie. En effet, elle a sacrifié ses jeunes années pour prendre soin de ses frères, soeur et mère. Elle sacrifie sa vie au nom de traditions, de morale... Peut-elle encore prendre un nouveau départ ?
Les récits des autres femmes l'aident à avancer. Il y a d'abord Janaki, une vieille femme toute dévouée à son mari, Sheela dont la grand-mère vient de mourir, puis Margaret qui doit combattre son mari, Prabha Devi est devenue la femme qu'on espérait et redécouvre le désir, enfin Marikolanthu aime les hommes, les femmes mais reporte sa colère sur son fils. Grâce à ces confidences, Akhila entrevoit mieux comment retrouver sa liberté et le bonheur.
Ce livre évocant des portraits de femmes m'a beaucoup plu, j'ai voyagé en leur compagnie et cela a enrichi ma connaissance plus que lacunaire des oeuvres indiennes. Merci pour cette découverte !
Akhila décide de partir. Elle prend le train et partage un compartiment avec cinq autres femmes qui tour à tour lui racontent leurs vies. Akhila a quarante-cinq ans et cherche à changer sa vie. En effet, elle a sacrifié ses jeunes années pour prendre soin de ses frères, soeur et mère. Elle sacrifie sa vie au nom de traditions, de morale... Peut-elle encore prendre un nouveau départ ?
Les récits des autres femmes l'aident à avancer. Il y a d'abord Janaki, une vieille femme toute dévouée à son mari, Sheela dont la grand-mère vient de mourir, puis Margaret qui doit combattre son mari, Prabha Devi est devenue la femme qu'on espérait et redécouvre le désir, enfin Marikolanthu aime les hommes, les femmes mais reporte sa colère sur son fils. Grâce à ces confidences, Akhila entrevoit mieux comment retrouver sa liberté et le bonheur.
Ce livre évocant des portraits de femmes m'a beaucoup plu, j'ai voyagé en leur compagnie et cela a enrichi ma connaissance plus que lacunaire des oeuvres indiennes. Merci pour cette découverte !
Publié par
Praline
à
01:26
15
mot(s) doux
Libellés :
Far far away (l'Orient et au-delà),
lecture,
roman
mercredi 31 octobre 2007
le chateau des destins croisés
Ce court roman de Calvino (mais s'agit-il vraiment d'un roman ou d'un recueil de nouvelles ?) obéit à une interaction perpétuelle entre images et mots.
Le cadre est le suivant : au fond d'une forêt immense, des voyageurs se retrouvent dans une étrange taverne médiévale. Là, ils sont privés de parole, suite à un enchantement dont nous n'avons pas la clef. Pour raconter leur histoire, les personnages ont recours à un tarot. Chacun place ses cartes indépendamment des autres et l'ensemble finit par former un tout cohérent. Bien entendu, comme les mots, les images peuvent prendre plusieurs sens et l'interprétation des cartes est multiple mais les hypothèses s'annulent à mesure du choix des différentes figures. Le château des destins est en réalité un lieu étrange où les différents personnages tirés du Roland furieux de l'Arioste se retrouvent.
La seconde partie est la taverne des destins croisés, troquet où cohabitent d'autres hommes et femmes au destin fabuleux. Le médiéval se mêle au futuriste, le destin d'Oedipe à celui du fossoyeur, celui de la géante à celui Lady Macbeth. Chaque récit est illustré des lames correspondantes et il est amusant de se perdre dans le jeu des voyantes, de déduire, de proposer, de corriger et d'écouter la vie des hommes comme un conte, comme un jeu, comme un château de cartes.
Démarche quasi surréaliste, cartomancie et fable se marient merveilleusement dans ce court opus.
Le cadre est le suivant : au fond d'une forêt immense, des voyageurs se retrouvent dans une étrange taverne médiévale. Là, ils sont privés de parole, suite à un enchantement dont nous n'avons pas la clef. Pour raconter leur histoire, les personnages ont recours à un tarot. Chacun place ses cartes indépendamment des autres et l'ensemble finit par former un tout cohérent. Bien entendu, comme les mots, les images peuvent prendre plusieurs sens et l'interprétation des cartes est multiple mais les hypothèses s'annulent à mesure du choix des différentes figures. Le château des destins est en réalité un lieu étrange où les différents personnages tirés du Roland furieux de l'Arioste se retrouvent.
La seconde partie est la taverne des destins croisés, troquet où cohabitent d'autres hommes et femmes au destin fabuleux. Le médiéval se mêle au futuriste, le destin d'Oedipe à celui du fossoyeur, celui de la géante à celui Lady Macbeth. Chaque récit est illustré des lames correspondantes et il est amusant de se perdre dans le jeu des voyantes, de déduire, de proposer, de corriger et d'écouter la vie des hommes comme un conte, comme un jeu, comme un château de cartes.
Démarche quasi surréaliste, cartomancie et fable se marient merveilleusement dans ce court opus.
Publié par
Praline
à
23:08
5
mot(s) doux
Libellés :
Calvino (Italo),
Europe et méditerranée,
lecture,
Mes très aimés,
nouvelles,
roman
Joies du Swap
Hier matin, j'ai reçu un joli colis plein de surprises de Géraldine (Merci Merci Merci !!!) :
(c'est hyper difficile de ne pas se jeter sur les paquets et de prendre le temps de quelques photos!)
Et dans tous ces paquets, il y avait des cadeaux aux allures très indiennes, de quoi faire voyager l'imagination et les sens :
Ce qui en détail donne deux livres : Le dieu des petits riens de Roy et La vallée des rubis de Kessel ; deux thés : le fameux Marco polo (que j'adore) et le Birmanie Ko Kant (que je viens de découvrir à la grande joie de mes papilles) de la fameuse (et vénérée, adorée etc) maison Mariage frères ; deux marques-pages aux très belles images indiennes ; une tablette de chocolat (déjà bien entamée) Super Guayaquil et une ravissante carte de Géraldine.
Encore merci à Géraldine qui m'a honteusement gâtée :) et à Loutarwen pour l'organisation du swap !
Je vais de ce pas poursuivre mes lectures. C'est très oriental chez moi en ce moment entre Kim et A. Nair, et ça risque de continuer ! Pour tout dire, j'ai failli partir en Inde à Noël... Je voyagerai simplement par l'imagination pour le moment mais cela risque d'accentuer mon désir de découvertes.
(c'est hyper difficile de ne pas se jeter sur les paquets et de prendre le temps de quelques photos!)
Et dans tous ces paquets, il y avait des cadeaux aux allures très indiennes, de quoi faire voyager l'imagination et les sens :
Ce qui en détail donne deux livres : Le dieu des petits riens de Roy et La vallée des rubis de Kessel ; deux thés : le fameux Marco polo (que j'adore) et le Birmanie Ko Kant (que je viens de découvrir à la grande joie de mes papilles) de la fameuse (et vénérée, adorée etc) maison Mariage frères ; deux marques-pages aux très belles images indiennes ; une tablette de chocolat (déjà bien entamée) Super Guayaquil et une ravissante carte de Géraldine.
Encore merci à Géraldine qui m'a honteusement gâtée :) et à Loutarwen pour l'organisation du swap !
Je vais de ce pas poursuivre mes lectures. C'est très oriental chez moi en ce moment entre Kim et A. Nair, et ça risque de continuer ! Pour tout dire, j'ai failli partir en Inde à Noël... Je voyagerai simplement par l'imagination pour le moment mais cela risque d'accentuer mon désir de découvertes.
Encore merci pour ce swap !
Kim
Du livre de la jungle, je connaissais les multiples adaptations comme dessins animés... Et je crois que ce sont les seules images qui me venaient à l'esprit quand on citait Kipling. Avec cette lecture de Kim, j'ai enfin pu découvrir l'écriture de cet auteur.
Kim est un petit gaçon, orphelin de père et de mère, qui grandit dans les rues de Lahore. Son destin n'est pourtant pas celui d'un mendiant mais il est dit, selon une prophétie, qu'un taureau rouge sur un champ vert et un colonel sur un grand cheval viendront le chercher. En effet, le petit Kim est fils d'un sahib, l'irlandais O'Hara et rêve d'aventures. S'attachant à un saint homme, un lama, il l'accompagne sur les routes de l'Inde et découvre des secrets de sagesse... et de diplomatie. Sa vivacité et sa débrouillardise lui valent des formations diverses, des missions d'espionnage et des rencontres passionnantes. Ce roman est à la fois un roman d'aventures et un roman de formation. Le style est pittoresque, il reprend des expressions indiennes. L'ensemble est agréable à lire, sensible et en perpétuel mouvement. Dépaysement garanti !
Publié par
Praline
à
13:17
0
mot(s) doux
Libellés :
challenges et défis,
Europe et méditerranée,
lecture,
roman
lundi 29 octobre 2007
dimanche 28 octobre 2007
Diner livres échanges
Jeudi dernier j'étais - encore - en vadrouille, mais cette fois dans le XVe. J'assistais à mon premier diner livre échange. Le principe est simple : des amoureux des livres, des livres et un ti resto. Mélangez tous ces ingrédients et vous obtenez des rencontres, des nouveaux livres et un très bon moment. Je suis arrivée avec Saki et Brussolo et repartie avec Ferney, Grace et denuement et Bissoondath, Tous ces mondes en elle. Pour l'instant, ils s'ajoutent à ma PAL mais je ne tarderai pas à les dévorer. En prime, j'ai pu croiser Cécile, Lou et Malice ! C'est-i pas beau Paris !?
Babycakes
... est le quatrième tome des Chroniques de San Francisco de Maupin. On y retrouve tous les copains : Mary Ann, Brian, Michael, Mrs. Madrigal, DeDe et même Mona. L'ambiance des années 80' est moins légère à Frisco. Le sida frappe. Les amours se fissurrent. Heureusement, l'humour de Maupin rend les situations moins pénibles.
De nouveaux personnages tels que la reine d'Angleterre créent un contrepoint et élargissent le propos : il est désormais question de Londres, des relations européennes se créent...
Pas transcendant mais lisible en cette journée pluvieuse.
De nouveaux personnages tels que la reine d'Angleterre créent un contrepoint et élargissent le propos : il est désormais question de Londres, des relations européennes se créent...
Pas transcendant mais lisible en cette journée pluvieuse.
La traviata
J'ai eu la chance folle cette année d'aller écouter la Traviata à l'opéra Garnier. En effet, il faut déjà se lever de bonne heure, faire la queue pendant une matinée et ne pas choisir un futur jour de grève pour assister à la représentation. Alors encore merci Bob !
Une fois dans la salle comble, je m'attendais à savourer un grand moment. La Traviata est mon premier souvenir musical avec les quatre saisons. Papa nous faisait écouter en boucle certaines cassettes et j'avais donc été habituée à une Violetta interprétée par la Callas. Las ! Notre Violetta n'était pas à la hauteur dans les aigus et son Alfredo a fait piètre impression au premier acte. La mise en scène était elle aussi étrange mais m'a plus amusée que choquée. C'est par la suite que les chanteurs ont donné la mesure de leur talent et ont réussi à rendre toute "bouh" une demoiselle un peu trop sensible.
Une fois dans la salle comble, je m'attendais à savourer un grand moment. La Traviata est mon premier souvenir musical avec les quatre saisons. Papa nous faisait écouter en boucle certaines cassettes et j'avais donc été habituée à une Violetta interprétée par la Callas. Las ! Notre Violetta n'était pas à la hauteur dans les aigus et son Alfredo a fait piètre impression au premier acte. La mise en scène était elle aussi étrange mais m'a plus amusée que choquée. C'est par la suite que les chanteurs ont donné la mesure de leur talent et ont réussi à rendre toute "bouh" une demoiselle un peu trop sensible.
La garden party
Connaissez-vous les carnets de bal ? Il s'agissait d'un petit livret dans lequel les danses étaient inscrites et sur lequel la jeune fille pouvait écrire le nom du cavalier auquel elle l'accordait. Voilà ce qui manque à nos soirées rock : les demoiselles seraient moins délaissées et certaines danseuses moins harcelées, ne croyez vous pas ? Et puis, on pourrait éviter les scènes désagréables du genre : "t'as un copain, je t'invite moins", s'adonner aux joies de la danse plus que de la drague, oublier simplement les importuns quêteurs de numéros de téléphone...
Pour en venir à Katherine, ses nouvelles me font penser à Wharton à cette ambiance british et "cup of tea". Il s'agit souvent de courts moments, une journée, quelques heures où le quotidien est paré et saisi par la plume de l'auteur. Cette Mrs Mansfield dépeint par des atmosphères, par quelques mots, la psychologie de ses personnages. C'est fin, c'est reposant mais rarement joyeux. Voire souvent tragique mais une tragédie sous jacente. Temps de novembre pour cette dame, pluies fines et froides, à passer au coin d'un feu.
Sur la baie raconte la journée d'une famille, très banale en apparence mais pleine d'attentes, de frustrations, de questions et d'espérances.
La garden party de Mrs Sheridan est pour l'après midi. Traiteur, musiciens, la maison est en pleine effervescence et les demoiselles tentent de se rendre utile. Un drame voisin vient gacher quelques temps la joie de Laura...
Les filles de feu monsieur le colonel ont bien des difficultés à vivre sans leur père. Les vieilles demoiselles hésitent à prendre leur liberté.
Monsieur et madame colombe sont-ils vraiment différents de Reginald et Anna ?
Une Jeune fille prend le thé pendant que Mrs Raddick est au casino.
Vie de maman Parker : cette dame fait des ménages et songe à son existence alors que son petit Lennie vient d'être enterré.
Mariage à la mode : les sentiments prennent des vacances ou faut il préférer un divertissement à une lettre d'amour ?
Le voyage d'une petite fille et de sa grand mère.
Miss Brill passe tous ses dimanches au parc et observe le spectacle quotidien qui s'y déroule. Jour férié est assez proche.
Son premier bal est si attendu ! mais Leïla veut faire croire qu'elle est habituée à ces fêtes. Quand l'éphémère de son plaisir est dévoilé, elle tourne le dos et retourne danser.
La leçon de chant est si triste aujourd'hui ! Il faut dire que le professeur a reçu une nouvelle déplaisante.
L'étranger : Monsieur Hammond attend sa femme qui revient de voyage. Il se fait une joie de la revoir mais quelqu'un vient les séparer...
Une famille idéale pour les regards extérieurs lasse le vieux Mr. Neave.
La femme de chambre se souvient et raconte.
Pour en venir à Katherine, ses nouvelles me font penser à Wharton à cette ambiance british et "cup of tea". Il s'agit souvent de courts moments, une journée, quelques heures où le quotidien est paré et saisi par la plume de l'auteur. Cette Mrs Mansfield dépeint par des atmosphères, par quelques mots, la psychologie de ses personnages. C'est fin, c'est reposant mais rarement joyeux. Voire souvent tragique mais une tragédie sous jacente. Temps de novembre pour cette dame, pluies fines et froides, à passer au coin d'un feu.
Sur la baie raconte la journée d'une famille, très banale en apparence mais pleine d'attentes, de frustrations, de questions et d'espérances.
La garden party de Mrs Sheridan est pour l'après midi. Traiteur, musiciens, la maison est en pleine effervescence et les demoiselles tentent de se rendre utile. Un drame voisin vient gacher quelques temps la joie de Laura...
Les filles de feu monsieur le colonel ont bien des difficultés à vivre sans leur père. Les vieilles demoiselles hésitent à prendre leur liberté.
Monsieur et madame colombe sont-ils vraiment différents de Reginald et Anna ?
Une Jeune fille prend le thé pendant que Mrs Raddick est au casino.
Vie de maman Parker : cette dame fait des ménages et songe à son existence alors que son petit Lennie vient d'être enterré.
Mariage à la mode : les sentiments prennent des vacances ou faut il préférer un divertissement à une lettre d'amour ?
Le voyage d'une petite fille et de sa grand mère.
Miss Brill passe tous ses dimanches au parc et observe le spectacle quotidien qui s'y déroule. Jour férié est assez proche.
Son premier bal est si attendu ! mais Leïla veut faire croire qu'elle est habituée à ces fêtes. Quand l'éphémère de son plaisir est dévoilé, elle tourne le dos et retourne danser.
La leçon de chant est si triste aujourd'hui ! Il faut dire que le professeur a reçu une nouvelle déplaisante.
L'étranger : Monsieur Hammond attend sa femme qui revient de voyage. Il se fait une joie de la revoir mais quelqu'un vient les séparer...
Une famille idéale pour les regards extérieurs lasse le vieux Mr. Neave.
La femme de chambre se souvient et raconte.
Publié par
Praline
à
01:23
5
mot(s) doux
Libellés :
Europe et méditerranée,
lecture,
Mansfield (Katherine),
nouvelles
Inscription à :
Articles (Atom)