Merci au Livre de poche pour l'envoi de ce livre de Sandor Marai. C'est un beau roman, dans un style très classique, qui rappelle la plume et les recherches de Zweig. Il s'intéresse à la psychologie des êtres (ici dans le cadre d'une maladie), à leurs sentiments. Ce n'est pas un texte pour gens pressés, car il s'écrit par petites touches.
L'intrigue ? Notre narrateur, bloqué pour Noël dans une auberge en montagne, a pour commensaux des hommes rustres ou inintéressants. Sauf Z., son voisin, qui est aussi un célèbre musicien. Au détour d'une rencontre, ils discutent. Notre narrateur lui demande pourquoi il a cessé de jouer. Le musicien promet de le lui expliquer.
Des mois plus tard, il reçoit un manuscrit alors que Z. vient de mourir. Le pianiste y décrit la maladie foudroyante qui l'a tenu éloigné de la musique...
L'essentiel du roman, c'est ce manuscrit qui conte les douleurs du malade, les tentatives des médecins pour les apaiser, la présence constantes de sœurs infirmières à son chevet... Mais surtout les impressions et les réflexions du musicien, qui voit sa vie basculer.
Pour découvrir d'autres romans du même auteur, je vous suggère Paix à Ithaque ! et Le premier amour.
Je n'avais pas aimé ce roman de l'auteure. Un RDV manqué pour moi.
RépondreSupprimerMince, qu'est-ce qui t'a déplu ?
SupprimerSi tu compares à Zweig... je ne peux qu'être preneuse!
RépondreSupprimerJe m'en doute ;)
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